20 avril 2024

1 000 km à la course pour parler de santé mentale

Des passionnés par la course à pied ont pris d’assaut les routes du Québec pour parcourir en sept jours les quelques  1000 kilomètres qui séparent Gaspé de Montréal, dans le cadre d’une course à relais porteuse de sens. Leur défi ? Attirer l’attention des Québécois sur les manières de prendre soin de leur bien-être psychologique en mettant de l’avant les 7 astuces pour se recharger, du Mouvement Santé mentale Québec. La course FONDaMENTALE avait aussi pour but d’amasser des fonds pour appuyer un projet jeunesse au Mouvement. « Les coureurs se font si souvent dire qu’ils sont fous de courir autant sans but réel, explique Stéphane Dubreuil, l’instigateur de la course. À l’aube de mes 50 ans, j’ai donc décidé de rassembler quelques personnes passionnées comme moi et de courir pour un but porteur de sens. Nous voulons passer comme message que tous ensemble il est possible de contribuer à développer, renforcer et créer la santé mentale. La maladie n’est pas une fatalité. »

Près de 20 % de la population du Québec, soit 1 personne sur 5, souffrira d’une maladie mentale au cours de sa vie.
C’est l’affaire de tous La course contribue à leur équilibre, permettant de canaliser leurs énergies et leurs émotions : « On sait tous que manger 5 fruits et légumes et faire 30 minutes d’exercice est bon pour la santé, on parle des environnements favorables à la santé, mais on oublie trop souvent de parler de ce qui contribue à la bonne santé mentale. Pourtant, selon l’Organisation mondiale de la santé il n’y a pas de santé sans santé mentale. On ne sait pas toujours quoi faire pour prendre soin de notre santé mentale et de celle des gens de notre communauté. La Course FONDaMENTALE incarne parfaitement plusieurs des 7 astuces. Elle permet d’Agir pour donner du sens, de créer des liens, de découvrir, de se ressourcer et de s’accepter, » explique Renée Ouimet, directrice du Mouvement Santé mentale Québec. Tout comme les maladies physiques, les maladies mentales peuvent frapper n’importe qui, sans distinction d’âge, de sexe, de statut social, de niveau d’instruction, de nationalité ou d’origine ethnique. Pourtant, on pourrait tous ensemble prévenir une bonne partie de ces souffrances.

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