La Fondation Chanoine-Fleury a tenu une cérémonie dans le cadre de son 50e anniversaire le 17 juin dernier à la Vigie de Saint-Jean-Port-Joli. L’organisme souhaitait souligner les causes soutenues depuis son existence et remercier le travail de ses administrateurs et bénévoles passés, actuels et futurs.
La Fondation Chanoine-Fleury œuvre dans la région de Saint-Jean-Port-Joli depuis 1973. Elle fut créée au départ afin de recevoir, protéger et administrer les avoirs qui appartenaient à la Corporation de l’hôpital de Saint-Jean-Port-Joli. Cette dernière fut opérationnelle entre 1948 et 1973 et elle offrait à la population des services de chirurgies, obstétrique, urgence, pharmacie, etc. La Fondation a fait le don de plusieurs bâtiments à des organismes pour la somme de 1$ et a gardé la partie monétaire afin de la faire fructifier et de pouvoir appuyer plusieurs causes aux fils des années.
La Fondation tire son nom du co-fondateur de l’hôpital à l’époque, chanoine Joseph Fleury qui fut aussi le curé de la paroisse de Saint-Jean-Port-Joli durant 28 ans.
L’organisme encourage des projets dans les domaines communautaires, caritatif, culturel, scolaire et sportif. Dans les dernières années, elle a, entre autres, encouragé des projets d’Apprendre Autrement, des Amis du Port-Joli, de la COFFEC et du musée de la Mémoire Vivante.
Lors de l’événement, un hommage fut fait aux 12 membres fondateurs de l’organisme. Une rose blanche leur a été remise. Pour la plupart, ils étaient représentés par un membre de leur famille, plusieurs étant décédés dans les dernières années. Deux de ces fondateurs étaient toutefois présents pour recevoir la récompense, soit M. Jean-Marc Bourgault et M. Roland Dubé.
Selon la trésorière, Mme Francine Caron, les dernières années furent un peu plus difficiles pour la Fondation. En effet, la pandémie a beaucoup ralenti les activités de son équipe, cette dernière étant principalement composée de personnes âgées. Les fonds disponibles auraient aussi été plus limités, car il était difficile de tenir des activités de financement et les taux en place ne permettait pas à la Fondation de générer beaucoup de profits sur ses avoirs. La Fondation aurait toutefois reçu beaucoup moins de demandes de financement durant cette période.
Mme Caron affirme par contre que l’organisme recommence à reprendre le rythme qu’elle avait avant la pandémie et qu’elle croit que le 50e anniversaire marque le début d’une belle période pour la Fondation Chanoine-Fleury.
