10 avril 2024
Le gouvernement du Québec a ajouté trois journées pédagogiques dans l’année scolaire. Cette nouvelle a provoqué de nombreuses réactions. Pour les enseignants, c’est une bonne chose puisque ces journées pédagogiques sont revendiquées depuis un bon moment avec l’arrivée de la COVID-19. Depuis le mois de mai de l’année dernière la Fédération du Syndicat de l’enseignement revendique l’ajout de journées pédagogiques au calendrier scolaire. «Ça répond à un besoin criant dans les milieux d’avoir plus de temps pour être capable de s’organiser, de planifier, de travailler avec des outils pédagogiques ou technologiques, que ce soit au niveau de l’enseignement, des évaluations », explique Pascal Côté, président du Syndicat de l’enseignement de la Côte-du-Sud. Selon les échos que le président a entendus, les enseignants sont très contents d’avoir ces journées. Il aurait été préférable, selon le syndicat, de le savoir dès le début de l’année scolaire. Toutefois, les enseignants ainsi que le syndicat sont bien contents que le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, ait entendu leurs requêtes. M. Roberge explique que le fait d’obtenir ces journées était nécessaire, et ce, principalement pendant cette période particulière résulté de la pandémie. «C’est un besoin majeur, ce n’est pas quelque chose qu’on vit de façon régulière, de façon normale. Il y a énormément d’ajustements à apporter, peu importe de ce qu’il y a à faire en cours d’année», exprime-t-il. Le Syndicat de l’enseignement de la Côte-du-Sud est présentement en discussion avec la commission scolaire pour évaluer à quel moment ces journées pédagogiques pourraient avoir lieu.
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