18 avril 2024

Chaque entrepreneur a le choix de son terrain de jeu

Pendant deux jours, les gens d’affaires ont assisté à des conférences, séminaires, laboratoires, rencontres privées et autres activités dans le cadre du 1er Rendez-vous affaires MLRRDL tenu à La Pocatière et organisé par le député fédéral Bernard Généreux, en partenariat avec les trois Chambres de commerce qui s’activent sur le territoire entre Montmagny et Rivière-du-Loup. Pendant deux jours, les gens d’affaires ont assisté à des conférences, séminaires, laboratoires, rencontres privées et autres activités dans le cadre du 1er Rendez-vous affaires MLRRDL tenu à La Pocatière et organisé par le député fédéral Bernard Généreux, en partenariat avec les trois Chambres de commerce qui s’activent sur le territoire entre Montmagny et Rivière-du-Loup. Pour mettre la table dans le cadre de la première table ronde, nuls autres qu’Isabelle Hudon, présidente directrice générale de la Banque de développement du Canada, Kim Thomassin, vice-présidente et cheffe - Québec de la Caisse de dépôt et placement du Québec, et Charles Milliard, président et directeur général de la Fédération des chambres de commerce du Québec. À la question à savoir comment soutenir nos PME, la réponse a été toute simple. Chaque entrepreneur a le choix de réussir en région ou bien à l’international. Il suffit de prendre le temps de s’informer et de découvrir les programmes qui sont offerts, notamment par les gouvernements mais aussi par la Banque de développement et la Caisse de dépôts, des leviers économiques majeurs au Québec. Les défis sont cependant nombreux et il faut savoir s’entourer pour les affronter. À titre d’exemple, Mme Hudon soulève le problème de la cybersécurité : « Ce dossier demande beaucoup de temps, d’énergie et d’argent, mais c’est un incontournable. Une attaque donne le vertige et c’est pourquoi vous devez protéger vos données sensibles». Le développement durable demeure aussi au cœur des préoccupations. Ainsi, entre 30 et 40% des émissions de gaz relèvent de l’activité humaine. Les entrepreneurs doivent comprendre quelle est leur empreinte environnementale aujourd’hui et voir comment la contrer. Le Bourse du carbone n’existait pas autrefois, mais il faut maintenant y porter une attention particulière. Les relations humaines doivent aussi se situer au cœur des décisions. « Prenez soin de la culture de votre entreprise. Gardez les super talents chez vous. La rétention de la main-d’œuvre est aussi importante que le recrutement », a lancé Mme Thomassin. Mme Hudon renchérit : « Quand j’étais PDG de la Chambre de commerce de Montréal, on n’avait pas le droit de dire qu’il fallait changer les humains par les technologies. Aujourd’hui, il faut trouver comment l’intelligence artificielle peut nous aider à combler nos besoins en main-d’œuvre». Charles Milliard ajoute son grain de sel : « Les travailleurs de 62 à 69 ans sont chez eux à ne rien faire. Oui, il faut que les gouvernements ajustent les mesures fiscales pour éteindre le feu et permettre aux travailleurs occasionnels d’effectuer un retour sur le marché du travail ». Parmi les défis, les experts en économie ont argumenté au sujet des problèmes en transport, routier et aérien, des chaines d’approvisionnement déficientes, des besoins de capitaux régionaux, des problèmes de logement, d’économie circulaire, de formation et de la percée des femmes entrepreneurs dans les industries. Sur ce dernier point, la BDC a épuisé un premier fonds de 200 M$ destiné aux femmes. Mme Hudon a mis en place un second programme, de 500 M $ cette fois. L’avenir passe aussi par une vision différente du développement de notre économie.

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