17 avril 2024
Combattre l’intimidation un graffiti à la fois
Les jeunes participants de la fresque accompagnées des responsables de la maison des jeunes et de l’artiste Bird2
Les couleurs froides représentent les effets négatifs de l’intimidation et les couleurs chaudes les moyens de la contrer.
Pandémie l’oblige, les masques étaient obligatoires pour les adultes et des chaises étaient installées pour que les jeunes restent à une distance sécuritaire les uns des autres.
La Maison des Jeunes a organisé la création d’une fresque sur le thème de l’intimidation le 7 novembre. Le projet représentait la phase artistique de leur projet de travail en milieu. Accompagnés de l’artiste graffiti Bird2, les jeunes participants étaient invités à inscrire sur l’œuvre des termes en lien avec l’intimidation afin de sensibiliser les gens fréquentant le skate-parc de Montmagny. Vers 13h30 sous une température très clémente pour un 7 novembre, la Maison des Jeunes de Montmagny entame son projet de fresque placée juste derrière le skate-parc de la ville. « Le thème porte sur l’intimidation et le respect, explique Édith Chabot, responsable de l'animation à la Maison des Jeunes. C’est un sujet qui est très important pour nous, car c’est vraiment des gens de tous les âges qui fréquentent le skate-parc. Ça peut apporter de belles choses, mais aussi des frictions. On veut que chaque fois que les gens voient la fresque, ils pensent aux effets que l’intimidation peut avoir. » L’artiste graffiti Bird2 (Carl Audet de son vrai nom), accompagnait les quatre jeunes qui allaient inscrire les mots sur l’œuvre. Il leur disait quoi écrire, où et avec quelle couleur selon un plan qu’il avait établi à l’avance. Tout le monde présent au skate-parc lors de l’évènement étaient tout de même inviter à attraper une cannette de peinture pour inscrire un petit quelque chose. Un côté de la fresque est dédié aux effets négatifs de l’intimidation alors que l’autre présente des moyens de la contrer.
La porte-parole de la Maison des Jeunes et ministre Marie-Eve Proulx était également présente pour regarder le travail des jeunes. « Je trouve ça vraiment intéressant comme projet. Ils utilisent des mots forts et je crois que les jeunes s’en imprègnent en les écrivant comme ça », exprime Mme Proulx.
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