Dr Marc G. Caron
1946-2022
C’est avec une immense tristesse, que nous vous annonçons le décès du Dr Marc G. Caron survenu subitement le 25 avril 2022, à son domicile de Hillsborough, en Caroline du Nord, son lieu de résidence depuis près d’une cinquantaine d’années. Il était âgé de 75 ans; natif de St-Cyrille de Lessard, fils de (feu) Cyrille Caron et de (feu) Rita Langlois. Il était l’époux de Réjeanne (Pauline) Vignet, et l’ami de Joanne Bisson. Il était le père de trois magnifiques enfants, Kathleen (Mike Datto), Mélissa ( Éric Schwartz), Nelson ( Tiffany Margraves) ; grand-père de six petits-enfants adorés, Nicholas et Sophia Datto, Logan et Olivia Grahn (leur père Freddy Grahn), Éléanore et Viviane Caron. Il laisse également dans le deuil son frère Luc (Andrée Lord), ses sœurs Micheline, Diane (Gérald Caron), Francine, Édith(Gérald Gendron), Nicole (Manuel Téotonio), ses beaux-frères et belle-sœur François Vignet (Marie Parisé) et Edmond Vignet. De nombreux neveux, nièces, cousins, cousines, ami(e)s sont aussi affectés par son départ.
Le monde de la science perd un grand Québécois qui rayonnait à l’échelle mondiale Marc Caron était Professeur ‘James B. Duke’ de biologie cellulaire, de Neurobiologie et de Médecine à l’Université Duke où il était aussi membre de l’Institute du Cancer et des sciences du cerveau.
Après avoir obtenu un Baccalauréat en chimie de l’Université Laval à Québec et un Doctorat à l’université de Miami, il avait rejoint l’Université Duke en Caroline du Nord pour des études post-doctorales. De retour au Québec en 1975 comme professeur à l’école de médecine de l’Université Laval, il repartira pour l’Université Duke en 1977, où il a poursuivi sa carrière de chercheur, mondialement reconnu jusqu’à son décès le 25 avril dernier.
Ses travaux ont grandement contribué à notre compréhension du fonctionnement du cerveau, notamment en étudiant les mécanismes de communication entre les neurones connus sous le nom de neurotransmission. Ses recherches ont permis d’identifier et de comprendre le fonctionnement de plusieurs des composantes (récepteurs, transporteurs, protéines régulatrices) d’un des systèmes de neurotransmission important du cerveau : les neurones utilisant la dopamine. Compte tenu du rôle de la dopamine dans plusieurs maladies telles que la schizophrénie, la maladie de Parkinson, les troubles de l’attention avec hyperactivité, la dépression ou encore les problèmes d’addiction, ses découvertes ont grandement contribué à mieux comprendre ces désordres. Par l’utilisation de techniques de pointe en biochimie, biologie moléculaire et cellulaire et par le développement de modèles génétiques, il a ouvert la voie à la mise au point de nouveaux médicaments pour ces maladies spécifiques.
Les résultats de ses recherches ont été publiés dans plus de 650 articles, dans des journaux d’érudition scientifique. Il a aussi agi comme éditeur et membre du comité éditorial de nombre de ces journaux dont le prestigieux Journal of Clinical Investigation.
Parmi les nombreuses reconnaissances qui ont marquées sa carrière, Marc Caron a été membre de la prestigieuse “Howard Hughes Medical Institute”, élu membre de l’American Academy of Arts & Sciences et de l’American Association for the Advancement of Science. Il a aussi reçu le prix Julius Axelrod de l’American Society for Pharmacology and Experimental Therapeutics pour ses contributions importantes à la compréhension des mécanismes biochimiques expliquant l’action des médicaments et pour l’excellence de son mentorat envers d’autres pharmacologistes. En 2008, l’Université de Montréal lui a décerné un Doctorat Honoris Causa pour le mérite de son enseignement et la valeur de sa contribution à l’avancement de la recherche.
Marc Caron était bien plus qu’un grand scientifique, il était aussi un être humain humble, chaleureux et d’une extraordinaire générosité. Au cours de sa riche carrière, il a été un mentor et un modèle inspirant pour un très grand nombre d’étudiants et de scientifiques chevronnés. Les anciens étudiants et stagiaires post-doctoraux ayant obtenu leur formation auprès de Marc Caron sont nombreux au Québec et dans le monde entier. Un grand nombre d’entre eux, la plupart en fait, sont restés en contact avec lui et ont pu bénéficier de ses conseils éclairés tout au long de leur carrière. Il laisse un vide énorme dans la vie d’anciens et nouveaux étudiants, ainsi que dans la vie de plusieurs collègues et amis du monde scientifique. Sa vie personnelle, tout comme sa carrière furent magnifiquement remplies, il était habité par cette éternelle passion qui forme les plus grands !
La cérémonie funéraire a eu lieu le samedi 30 avril dernier, en l’église Immaculée Conception de Hillsborough, en présence de sa famille et de nombreux amis et collègues.
Vos sympathies peuvent se traduire par un don au fond Prof.
Marc G. Caron Trainee Award afin de soutenir la carrière et le développement de jeunes scientifiques. Les dons peuvent être faits à https://www.gifts.duke.edu/mem/caron
La famille vous remercie pour toute forme de témoignages de sympathies.
C’est avec une immense tristesse, que nous vous annonçons le décès du Dr Marc G. Caron survenu subitement le 25 avril 2022, à son domicile de Hillsborough, en Caroline du Nord, son lieu de résidence depuis près d’une cinquantaine d’années. Il était âgé de 75 ans; natif de St-Cyrille de Lessard, fils de (feu) Cyrille Caron et de (feu) Rita Langlois. Il était l’époux de Réjeanne (Pauline) Vignet, et l’ami de Joanne Bisson. Il était le père de trois magnifiques enfants, Kathleen (Mike Datto), Mélissa ( Éric Schwartz), Nelson ( Tiffany Margraves) ; grand-père de six petits-enfants adorés, Nicholas et Sophia Datto, Logan et Olivia Grahn (leur père Freddy Grahn), Éléanore et Viviane Caron. Il laisse également dans le deuil son frère Luc (Andrée Lord), ses sœurs Micheline, Diane (Gérald Caron), Francine, Édith(Gérald Gendron), Nicole (Manuel Téotonio), ses beaux-frères et belle-sœur François Vignet (Marie Parisé) et Edmond Vignet. De nombreux neveux, nièces, cousins, cousines, ami(e)s sont aussi affectés par son départ.
Le monde de la science perd un grand Québécois qui rayonnait à l’échelle mondiale Marc Caron était Professeur ‘James B. Duke’ de biologie cellulaire, de Neurobiologie et de Médecine à l’Université Duke où il était aussi membre de l’Institute du Cancer et des sciences du cerveau.
Après avoir obtenu un Baccalauréat en chimie de l’Université Laval à Québec et un Doctorat à l’université de Miami, il avait rejoint l’Université Duke en Caroline du Nord pour des études post-doctorales. De retour au Québec en 1975 comme professeur à l’école de médecine de l’Université Laval, il repartira pour l’Université Duke en 1977, où il a poursuivi sa carrière de chercheur, mondialement reconnu jusqu’à son décès le 25 avril dernier.
Ses travaux ont grandement contribué à notre compréhension du fonctionnement du cerveau, notamment en étudiant les mécanismes de communication entre les neurones connus sous le nom de neurotransmission. Ses recherches ont permis d’identifier et de comprendre le fonctionnement de plusieurs des composantes (récepteurs, transporteurs, protéines régulatrices) d’un des systèmes de neurotransmission important du cerveau : les neurones utilisant la dopamine. Compte tenu du rôle de la dopamine dans plusieurs maladies telles que la schizophrénie, la maladie de Parkinson, les troubles de l’attention avec hyperactivité, la dépression ou encore les problèmes d’addiction, ses découvertes ont grandement contribué à mieux comprendre ces désordres. Par l’utilisation de techniques de pointe en biochimie, biologie moléculaire et cellulaire et par le développement de modèles génétiques, il a ouvert la voie à la mise au point de nouveaux médicaments pour ces maladies spécifiques.
Les résultats de ses recherches ont été publiés dans plus de 650 articles, dans des journaux d’érudition scientifique. Il a aussi agi comme éditeur et membre du comité éditorial de nombre de ces journaux dont le prestigieux Journal of Clinical Investigation.
Parmi les nombreuses reconnaissances qui ont marquées sa carrière, Marc Caron a été membre de la prestigieuse “Howard Hughes Medical Institute”, élu membre de l’American Academy of Arts & Sciences et de l’American Association for the Advancement of Science. Il a aussi reçu le prix Julius Axelrod de l’American Society for Pharmacology and Experimental Therapeutics pour ses contributions importantes à la compréhension des mécanismes biochimiques expliquant l’action des médicaments et pour l’excellence de son mentorat envers d’autres pharmacologistes. En 2008, l’Université de Montréal lui a décerné un Doctorat Honoris Causa pour le mérite de son enseignement et la valeur de sa contribution à l’avancement de la recherche.
Marc Caron était bien plus qu’un grand scientifique, il était aussi un être humain humble, chaleureux et d’une extraordinaire générosité. Au cours de sa riche carrière, il a été un mentor et un modèle inspirant pour un très grand nombre d’étudiants et de scientifiques chevronnés. Les anciens étudiants et stagiaires post-doctoraux ayant obtenu leur formation auprès de Marc Caron sont nombreux au Québec et dans le monde entier. Un grand nombre d’entre eux, la plupart en fait, sont restés en contact avec lui et ont pu bénéficier de ses conseils éclairés tout au long de leur carrière. Il laisse un vide énorme dans la vie d’anciens et nouveaux étudiants, ainsi que dans la vie de plusieurs collègues et amis du monde scientifique. Sa vie personnelle, tout comme sa carrière furent magnifiquement remplies, il était habité par cette éternelle passion qui forme les plus grands !
La cérémonie funéraire a eu lieu le samedi 30 avril dernier, en l’église Immaculée Conception de Hillsborough, en présence de sa famille et de nombreux amis et collègues.
Vos sympathies peuvent se traduire par un don au fond Prof.
Marc G. Caron Trainee Award afin de soutenir la carrière et le développement de jeunes scientifiques. Les dons peuvent être faits à https://www.gifts.duke.edu/mem/caron
La famille vous remercie pour toute forme de témoignages de sympathies.