17 avril 2024

Deux bonnes nouvelles pour le milieu scolaire!

La reprise progressive des activités parascolaires, ainsi que le retour en classe à temps plein pour les élèves du secondaire de deuxième cycle sont de bonnes nouvelles pour plusieurs écoles de la région. Dès le 26 mars, des groupes de huit élèves pourront pratiquer des sports et des activités culturelles à l’intérieur, et ce, tout en respectant les mesures sanitaires de la Santé publique. Le corps professoral de L’école secondaire de la Rencontre, celui de Louis-JacquesCasault ainsi que de l’école secondaire BonPasteur se disent très heureux de ces deux mesures annoncées par le gouvernement afin de bien terminer l’année scolaire. Le retour des élèves de 3e, 4e et 5e secondaires en classe représente une très bonne nouvelle pour les professeurs et les élèves.

«C’est très positif, socialement pour les élèves, d’être à l’école à temps plein et de se voir. C’est sûr qu’ils sont habitués qu’une journée c’était le secondaire 4, une autre journée c’était les secondaires 3 et 5. De pouvoir avoir tous les élèves en même temps, je pense que les étudiants sont contents», affirme Marie-Josée Paradis, directrice adjointe à l’école Bon-Pasteur.
Pour le directeur de l’école de la Rencontre, Mathieu Pelletier, il s’agit de la meilleure nouvelle pour l’accompagnement des élèves. «Ça demande énormément de discipline et de rigueur, même pour un adulte, de faire des cours de la maison, de se faire un environnement propice aux apprentissages. C’est derrière un écran, la fatigue augmente et tout ça. C’est vraiment la meilleure nouvelle qu’on a eue. Pour la réussite éducative, ça va vraiment améliorer nos chances pour tous les élèves de réussir. Avec la proximité de l’enseignant à l’école, on peut régler des problèmes, des difficultés beaucoup plus rapidement qu’à travers un ordinateur», explique-t-il. En effet, l’école à distance pouvait être difficile pour certains élèves qui espéraient un retour en classe. «Pour certains, les cours en ligne étaient très difficiles. On a eu beaucoup de demandes aux enseignants, aux chargés de classe, à la direction. Les élèves voulaient revenir, ils nous en faisaient la demande et parfois même les parents nous contactaient. Le retour à l’école pour leur social, leur implication l’école, ça va être beaucoup aidant. Les élèves vont être très contents de retourner à l’école», mentionne le directeur adjoint de Louis-Jacques-Casault, Vincent Poulin.

Reprise des activités parascolaires

À compter du 26 mars, les élèves de groupes-classes différents auront la possibilité de participer à des activités parascolaires « intra-école ». Le maximum de participants est fixé à 12 élèves pour des activités extérieures et à huit élèves pour des activités intérieures. Pour ce faire, chaque école doit s’adapter à cette réalité afin de faire profiter des activités à un maximum d’élèves. «Il y a un questionnaire qui a été envoyé aux élèves avec une possibilité d’inscription pour des activités. C’est sûr qu’on est encore dans l’analyse des inscriptions, à savoir pour le respect des consignes. Au gymnase, on va avoir deux plateaux de huit élèves parce que c’est à l’intérieur. Ça va être surtout des activités individualisées sans contact. Il va y avoir également le plateau de musculation qui va être offert. Il va aussi y avoir des activités parascolaires au choix de l’élève. À titre d’exemple, il y a la peinture sur tissu et génies en herbe. On va respecter la distanciation et le nombre d’élèves requis vu qu’on est à l’intérieur de l’école», précise la directrice adjointe de Bon-Pasteur, Mme Paradis. La plus grande difficulté pour chaque école repose sur la contrainte du nombre de participants dans chaque groupe. L’école de la Rencontre et Louis-Jacques-Casault sont prêtes à diviser les groupes afin de s’assurer que le plus d’élèves possible en profitent. Mme Paradis, de l’école BonPasteur, souligne qu’il s’avère certain que pouvoir ouvrir à tout le monde représenterait la meilleure option.

«Ça limite beaucoup le nombre d’élèves. On aimerait ça pouvoir en avoir encore plus qui puissent participer. On ne veut pas avoir à pénaliser certains élèves. Parfois, ils vont peut-être devoir faire des choix. Mais c’est sûr qu’avoir la possibilité de l’ouvrir à tout le monde serait beaucoup plus le fun. Tout va dépendre du nombre d’élèves inscrits. On peut y aller par tirage au sort, on peut voir aussi si l’élève est inscrit à plusieurs reprises à diverses activités, on peut lui faire choisir pour permettre à plus d’élèves de participer», informe la directrice adjointe. Des sports tels que le volleyball ne pourront avoir lieu en raison de la proximité, mais d’autres tel le badminton pourront se tenir en raison du nombre réduit de contacts. Les trois directeurs évoquent que c’est une bonne nouvelle pour les élèves qui pourront socialiser avec d’autres élèves de leur bulle-classe, chose qui a peu été faite depuis le début de l’année en raison des restrictions pandémiques. «On est en contact avec nos entraîneurs en sport actuellement et même chose avec nos animateurs d’activités. Si on a des équipes de 12, il y aurait des équipes de 4 en alternance pour que tout le monde ait accès à une activité parascolaire. Mais je pense que les élèves ont hâte et j’ai confiance qu’ils vont être compréhensifs», énonce le directeur adjoint de Louis-Jacques-Casault, Vincent Poulin.