22 avril 2024
Hausse de dépannages alimentaires dans la région
La Maison de secours La Frontière est située sur la rue Saint-Jean-Baptiste-Est.
Une hausse d’aides alimentaires a été observée dans les MRC de Montmagny et de L’Islet. En raison de cette période plus difficile résultant du coronavirus, de plus en plus de citoyens sont portés à demander de l’aide et à se référer à des organismes tels que la Maison La Frontière, ainsi que Soupe au bouton. En période de deuxième vague, ces deux organismes sont davantage sollicités afin de subvenir aux besoins alimentaires de la population de Montmagny et de L’Islet. Grâce aux dons offerts par la population et au soutien de nombreux partenaires, plusieurs personnes vivant des difficultés financières peuvent ainsi manger à leur faim. En plus des dons de nourriture, certains produits essentiels peuvent être offerts. Selon leur bilan, une hausse de demandes alimentaires s’est fait ressentir dans les deux MRC. La Maison La Frontière a observé une hausse de 13% en décembre 2020, et ce, comparativement à l’année précédente. Par ailleurs, le nombre de personnes bénéficiant de ces dépannages a connu une hausse de 12%. Pour l’organisme Soupe au bouton, le nombre de personnes qui a eu besoin de leurs services a augmenté de 20% du mois d’octobre à aujourd’hui. «Si je regarde le rapport de l’année dernière, il y a eu une augmentation déjà à la première vague. Il y a déjà des gens qui nous font des demandes régulièrement. On a un registre et il y a plusieurs personnes qui se rajoutent cette année», affirme Daniel Darveau, directeur de Soupe au bouton. De plus, ce dernier précise que l’équipe se concentre uniquement sur le dépannage actuellement et que les autres services ont été mis de côté en raison de la COVID-19. Ne pas hésiter pour de l’aide En cette période plus difficile de pandémie, plusieurs personnes peuvent demander de l’aide pour différentes raisons. Par exemple, une personne qui a perdu son emploi et qui est incertaine de pouvoir effectuer ses paiements, une autre en raison d’une séparation. «Je constate qu’il y a beaucoup de demandes. On voit que les besoins sont là. C’est sûr qu’il y a des dépannages qui sont réguliers et d’autres que c’est pour une période temporaire puisqu’ils ont certaines difficultés. Par exemple, des pertes d’emplois ou des familles qui se brisent. Je pense aussi qu’il y a plus de divorces ou de séparations ces temps-ci», observe M. Darveau. Paule Chiasson, directrice générale de la Maison La Frontière, précise qu’il ne faut pas hésiter de demander de l’aide que ce soit pour l’expérimenter une fois ou plusieurs fois. «La région de Montmagny est quand même privilégiée, mais n’empêche que ceux qui vont avoir des besoins au niveau alimentaire, de ne pas hésiter à frapper à notre porte. Ça peut se faire aussi par l’intermédiaire de notre site Internet et c’est vraiment confidentiel. On aide des gens dans cette optique», explique la directrice. «La nourriture fait partie des plaisirs qu’on peut s’offrir. Alors, si c’est difficile de se l’offrir, pourquoi ne pas passer par la Maison la Frontière!», conclut-elle. D’ailleurs, la Maison la Frontière organise des repas pour emporter pour la Saint-Valentin. Ceux qui le désirent peuvent communiquer avec cet organisme communautaire pour recevoir des plats pour l’occasion. «On va aller livrer des repas directement chez les usagers qui font la demande. On va passer par des CLSC pour des gens qui sont dans le besoin ou des gens qui sont seuls», souligne Mme Chiasson.
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