21 avril 2024

«Je pense qu’on a des chances» - Louis Gagnon, candidat du Bloc

Le candidat du Bloc Québécois, Louis Gagnon, affichait son optimisme au lancement de sa campagne, le 17 septembre à Montmagny, dû à l’entrée en scène de son nouveau chef, Yves-François Blanchet, qu’il a d’ailleurs invité à venir dans la circonscription à l’occasion de la parade du Festival de l’Oie blanche.

Mais, il compte aussi sur ce qu’il appelle le double discours du député sortant du parti Conservateur, Bernard Généreux, pour gagner des points dans cette bataille électorale, en prenant pour exemple la question de l’avortement. «Il ne représente pas ce que son parti dit. Il dit ce qui fait son affaire» ajoute le candidat du Bloc. Même chose en ce qui a trait au corridor énergétique, M. Généreux affirme: «On va attendre l’évaluation environnementale et l’acceptabilité sociale. Or son chef, Andrew Scheer, veut l’imposer». Louis Gagnon n’a pas mâché ses mots à l’endroit de Généreux en affirmant qu’il fait de la fausse représentation puisqu’il ne représente pas ce que son parti veut.

En revanche, le candidat du Bloc reconnaît à Généreux le mérite d’avoir implanter les cliniques de passeport et d’avoir donné une visibilité à des organismes de sa circonscription sur Internet. «Pour le reste, il n’a pas de projet, pas de vision» poursuit le professeur de littérature au Cégep de Rivière-du-Loup qui entamait ces jours derniers un congé sans solde pour se consacrer entièrement à sa campagne électorale.

Bon accueil sur le terrain

En ce qui le concerne, Louis Gagnon pense pouvoir rallier le vote de gauche davantage que le représentant du NPD, Hugo Latulipe. Il en veut pour preuve le bon accueil qu’il reçoit sur le terrain. Il croit même que le Bloc pourrait exercer le pouvoir advenant un gouvernement minoritaire. Par ailleurs, le bloquiste a aussi réitéré l’appui de son parti aux agriculteurs en ce qui concerne la gestion de l’offre, mise à mal sous le gouvernement libéral.

À sa troisième tentative, M. Gagnon croît à ses chances de déloger le parti conservateur dans Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup. «La première fois, j’ai eu 6% des votes, la seconde 16 %. Chose certaine, ça progresse !, de conclure le candidat.

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