La lutte contre la berce du Caucase s’intensifie

Photo de Diane Gendron
Par Diane Gendron
La lutte contre la berce du Caucase s’intensifie
De gauche à droite,Guillaume Beaulieu de l’entreprise Quadra avec le coordonnateur du projet régional, Yan Arlenn Pouliot, effectuant un suivi le long de la rivière Boyer en compagnie également de Guillaume Viens de l’OBV de la Côte-du-Sud.

Plus que jamais en Chaudière-Appalaches on prend au sérieux la lutte contre la berce du Caucase. D’ailleurs, les organismes de bassins versants ont obtenu près d’un million de dollars du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR) pour répertorier et mener l’offensive contre cette plante exotique envahissante et dangereuse qui sécrète une sève toxique, laquelle entraîne des lésions sous forme de brûlures lorsque que la peau est exposée au soleil.

L’OBV de la Côte-du-Sud travaille activement à son éradication depuis 2015. Les résultats semblent encourageants, notamment en bordure de la rivière Boyer, envahie par la plante sur 25 km de Saint-Charles-de-Bellechasse jusqu’à Saint-Vallier. «Grâce aux opérations d’arrachage commencées il y a 3 ans, on constate une diminution du nombre de plants matures» note avec satisfaction François Lajoie, directeur général de l’OBV de la Côte-du-Sud. Même son de cloche à l’est du territoire, plus précisément au bord de la rivière Ferrée dans le secteur de Sainte-Louise. «Nous sommes en contrôle de la situation dans ces deux endroits» ajoute M. Lajoie.

L’efficacité de l’arrachage

Alors que certains optent pour l’utilisation d’herbicides, sur le territoire de l’OBV de la Côte-du-Sud on privilégie la méthode de l’arrachage des plants matures qui permet d’arrêter net la production de graines. Quand on sait qu’un plant peut produire jusqu’à 20 000 graines, c’est tout dire. «Toutefois, il faut arracher la plante correctement et au bon moment pour s’assurer de ne pas laisser de graines» insiste le directeur général.

La berce du Caucase

Signalement

Dans le cadre de cette opération d’éradication, les citoyens ont un rôle à jouer. Ils doivent faire un signalement à l’OBV s’ils pensent avoir vu une berce du Caucase dans leur environnement. «Pour rendre l’opération efficace, on leur demande de fournir une photo de la tige, de la feuille, du dessous de la feuille et une photo complète de la plante avec sa localisation» précise Guillaume Viens, étudiant chargé du projet. «Une fois que la plante est identifiée comme étant la berce du Caucase, (il existe aussi la berce laineuse qui, elle est inoffensive) nous serons en mesure de vous aider à procéder à son éradication en vous contactant par téléphone». Mieux encore par mesure de précaution, «laissez donc le soin à des spécialistes de vous débarrasser de cette plante dangereuse pour vous et vos voisins», de conclure M. Viens. Pour plus d’information, 248-4566, poste 521.

Partager cet article
S'inscrire
Me notifier des
guest
0 Commentaires
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires