Les résultats financiers 2017, donc sous la gouverne de l’ancien maire Jean-Guy Desrosiers, ont permis à la Ville de Montmagny de dégager un surplus de 895 310$, grâce notamment à la vitalité de l’économie magnymontoise ainsi qu’au principe de rigueur et de saine gestion appliquée par l’administration municipale, résume le maire Rémy Langevin.
Les revenus ont été supérieurs de 1 164 562$ par rapport aux prévisions établies. Du côté des dépenses, elles ont été inférieures de 126 360$ et cela au cours d’une année marquée par des investissements de 5,4 M$ en travaux d’immobilisations. Le fait qu’une grande partie de ces travaux ont été effectués en régie interne n’est pas étranger aux économies réalisées tout comme les améliorations apportées antérieurement à l’usine de filtration de l’eau qui permettent aujourd’hui de réduire ses coûts de fonctionnement, d’expliquer André Lévesque, directeur des services financiers de la Ville.
Une partie des excédents ira à des réserves dédiées à certaines opérations, entre autres à la vidange des étangs aériens, au fonds réservé à l’amélioration des réseaux d’eau et d’égout et aux prochaines élections municipales. De plus, les travaux de remplacement de conduites réalisés au fil des ans font en sorte que les frais d’entretien sont moins élevés. «Il n’y a plus de bris de conduite» signale M. Lévesque.
Le soutien des gouvernements supérieurs
Les partis politiques annoncent tous une embellie en matière de revenus pour les municipalités avec un transfert d’un point de la TVQ, «mais ce ne sera pas assez», affirme M. Langevin. L’Union des municipalités du Québec (UMQ) souhaite que pour l’ensemble des programmes d’infrastructures, le fédéral absorbe 50% de la facture, le provincial 33% et les municipalités 17%. «Les municipalités n’ont pas les moyens de payer davantage si elles veulent contrôler leur endettement» de conclure Rémy Langevin.
