Le capitaine du club Chinook ÉTS, Olivier De La Durantaye, et son équipe, partiront dans quelques semaines pour participer à la 8e compétition internationale Racing Aeolus qui aura lieu aux Pays-Bas du 23 au 26 août. L’événement réunit les voitures éoliennes les plus performantes.
Originaire de Cap-Saint-Ignace, le jeune homme espère que son équipe répétera l’exploit de l’an dernier alors qu’elle avait été couronnée championne du monde. Il faut dire que ce n’est pas la première fois que le club Chinook remporte les grands honneurs de cette compétition qui regroupe une quinzaine d’universités.
Depuis que l’École de technologie supérieure de l’université du Québec à Montréal a joint les rangs de cette épreuve en 2011, l’équipe a gagné à trois reprises. Pour sa part, Olivier De La Durantaye, arrivé dans le groupe en 2015, a goûté à la victoire une fois.
La confiance règne
Le capitaine de l’équipe québécoise se dit confiant de réussir à nouveau à condition que le vent soit de la partie, car la voiture est propulsée uniquement par le souffle d’Éole. L’an dernier, le Chinook 7 est parvenu à dépasser quelque peu la vitesse du vent. Or l’apprenti ingénieur de Cap-Saint-Ignace estime que le véhicule de cette année sera plus performant parce qu’on a réussi à l’alléger. «Nous espérons faire 110 à 120% de la vitesse du vent» affirme le capitaine.
Toutefois, l’équipe québécoise n’est pas seule sur les rangs. Sa principale rivale porte les couleurs du Danemark, un pays très avancé dans le domaine éolien. «Par contre, nous sommes très bons sur le plan mécanique» soutient Olivier de la Durantaye. Les autres pays représentés sont l’Allemagne, les Pays-Bas, le Pakistan, le Royaume-Uni et la Turquie.
Un atout
Étant le capitaine, ce dernier doit gérer le budget et diriger la troupe. «On conçoit le véhicule à l’automne, on le fabrique l’hiver et on procède aux tests l’été». Cette gestion de projet, avec les responsabilités conséquentes lui procure une expérience qui lui donne une longueur d’avance dans sa future carrière. À n’en pas douter, Olivier De La Durantaye et ses coéquipiers sont des passionnés d’ingénierie.