Le Défi Ladurantois de plus en plus populaire

Une partie des agriculteurs ayant participé au défi.

Philippe-Olivier et sa soeur Frédérique Dufort, marraine de l'événement.

12 juillet 2019

De retour pour une 6e année le 6 juillet, le Défi Ladurantois a attiré quelque 155 participants avec son parcours de 6 kilomètres comprenant plus de 20 obstacles. L’événement a permis d’amasser des fonds qu’on a partagée entre la Maison Arc-en-Ciel et la Fondation Moonchild. À l'origine du projet, Martin Pouliot, un passionné de course, a voulu faire un parcours sous la thématique «Travaux de la ferme». De Ladurantaye est le seul village au Québec à présenter un tel événement, d’où sa popularité: «Nous avons eu le double d'inscriptions cette année. Nous sommes vraiment contents» explique Marie-Catherine Latulipe, membre du comité organisateur.

L'événement prend plus d'ampleur à chaque fois, ce qui explique l'association avec deux fondations. D'abord, la Maison Arc-en-Ciel, pour le volet Autisme Chaudière-Appalaches, est présente année après année afin de sensibiliser à la réalité des familles qui vivent avec une personne atteinte de cette maladie. C'est d'ailleurs pour cette raison que Frédérique Dufort a accepté d'être marraine d'honneur pour une troisième année consécutive. La comédienne et écrivaine vit cette réalité au quotidien avec son frère: «La raison qui me pousse à revenir est simple. Il se nomme Philippe-Olivier» dit-elle en référence à son frère qui avait les yeux grands en regardant la compétition. «C'est vraiment pour lui qu'on fait ça. C'est son spectacle, il adore ça. Le défi en soi est fantastique. Il y a des jeunes et moins jeunes qui participent et ça, c'est la preuve que tu peux te dépasser peu importe l'âge» renchérit-elle. Il y a aussi la Fondation Moonchild dont on a pu voir la fondatrice Sophie Arbour sur le podium. Cet organisme à but non lucratif vise à faire vivre une expérience hors du commun aux jeunes enfants avec de multiples handicaps. Associée avec RX1 Nation, une ligue de course à obstacles, la fondation a proposé des défis durant le parcours. Avec trois volets, soit le compétitif, le participatif et celui des agriculteurs, la course a été chronométrée grâce à des puces attachées à la cheville des participants; l'organisation a ainsi pu remettre des prix aux meilleurs d'entre eux.