Le Réseau des groupes de femmes Chaudière-Appalaches (RGFCA) présente le projet La charge mentale des femmes; la partie invisible du travail invisible en Chaudière-Appalaches. Il se déroule jusqu’au printemps 2026 et met de l’avant l’aspect social et collectif de la charge mentale vécue par les femmes dans une visée de déculpabilisation.
Le RGRCA se donnera pour mission de documenter les effets de la charge mentale sur les femmes vivant à la croisée des oppressions, de sensibiliser les femmes aux enjeux sociaux de la charge mentale dans une visée de déculpabilisation, de sensibiliser les hommes à l’enjeu de la charge mentale ainsi que de déconstruire les stéréotypes de genre et de la division sexuelle du travail domestique et professionnel.
Cet important projet permettra de mettre en lumière « la partie la plus invisible du travail invisible », soit la charge mentale explique la directrice générale de l’organisme Karine Drolet. La plupart des réponses associées à ce problème renverraient à des stratégies individuelles qui reposeraient souvent sur la femme elle-même, donc qui engendreraient une charge psychologique supplémentaire. Mme Drolet ajoute « qu’il faut plutôt travailler socialement et collectivement l’enjeu de la charge mentale. La création d’outils de sensibilisation et de capsules vidéo permettra de sensibiliser les femmes et de les faire bénéficier de l’information recueillie dans cette recherche, tout en visant à sensibiliser les intervenants, les employeurs de la région ainsi que les hommes, alliés importants pour cet enjeu social. »
Ce projet fut entrepris à la suite d’une étude régionale concrétisée en 2019-2021 par le RGFCA, en collaboration avec le Centre de recherche sociale appliquée, sur les effets de la crise socio sanitaire de Covid-19 sur la charge mentale des travailleuses en Chaudière-Appalaches. Il est possible grâce au financement du Secrétariat de la condition féminine.
