24 avril 2024
Le Club de Motoneiges L’Islet ainsi que le Club Autoneige de Montmagny ont constaté une hausse de nouveaux adeptes dans les MRC. La surveillance accrue de la police permet le bon respect du suivi des mesures sanitaires. Les motoneigistes doivent également s’adapter à la pandémie en tenant compte de la fermeture des relais. La saison, qui s’est voulue plus tardive, est enclenchée depuis la mi-janvier. À l’habitude, les motoneigistes pouvaient débuter la circulation dans les sentiers à la mi-décembre. Les grands froids des dernières semaines ont permis de commencer officiellement la saison. Les deux clubs situés sur le territoire ont perçu un plus grand nombre de nouveaux motoneigistes dans les sentiers. La clientèle habituelle est constituée de gens du coin, ainsi que de motoneigistes américains ou du Nouveau-Brunswick qui se rendaient sur le territoire pratiquer leur sport. Le Club de Motoneiges L’Islet remarque un achalandage plus bas, mais une hausse de nouveaux motoneigistes. Cette augmentation a pu compenser pour les cartes qui n’ont pas été vendues à la clientèle habituelle venant de l’extérieur. Une situation semblable est observée au Club Autoneige de Montmagny. En effet, le nombre de droits d’accès aux sentiers se situe normalement aux alentours de 300 et le nombre vendu cette année est presqu’identique. «Cet hiver, les gens à l’extérieur n’ont pas pris de carte de sentier, mais on a tout de même près de 300 passes d’accès vendues. Ça veut dire que, malgré la baisse des gens de l’extérieur, on a beaucoup de gens de la région qui ont pris des nouveaux droits d’accès» mentionne Stéphane Coulombe, vice-président du Club Autoneige de Montmagny. Planifier son horaire Avec la fermeture des relais, les différents zonages sanitaires et le couvre-feu, les motoneigistes doivent davantage planifier leurs déplacements. «Le monde change les horaires un peu, il y a des stations de service qui se sont adaptées aussi en mettant un petit coin pour faire réchauffer quelque chose. Les gens se documentent plus sur les endroits où ils vont aller. Ils regardent un peu pour s’assurer qu’il y ait un endroit où arrêter», énonce Ghislain Hattote, président du Club de Motoneiges L’Islet. «On était habitué de partir le samedi pour faire un grand nombre de kilomètres. On se rendait à un point X et on se réchauffait, on prenait un café, on prenait un lunch et ensuite on faisait le chemin du retour. On fait maintenant des randonnées un peu plus courtes et on revient directement au point de départ pour finaliser», raconte M. Coulombe. Surveillance accrue de la police Les deux clubs sont soutenus par la Sûreté du Québec dans les sentiers afin de faire respecter les consignes. Peu d’accidents sont survenus cette année, mais certains motoneigistes font du hors-pistes. «On a beaucoup plus de problèmes au niveau des hors-pistes. Les gens ne respectent pas beaucoup les agriculteurs. On met l’accent beaucoup là-dessus cette année pour essayer d’intervenir rapidement afin de ne pas perdre nos droits d’accès», affirme M. Hattote. De plus, en ajoutant de nouveaux motoneigistes sur les sentiers, il peut y avoir un risque additionnel d’accidents. «Il y a beaucoup de monde qui sont allés vers la motoneige cette année, donc certains sont moins habitués dans les sentiers. Ils n’ont peut être pas pris toutes les informations adéquates, il y a le manque d’expérience et tout ça. C’est pour cette raison qu’on met beaucoup plus de temps au niveau des patrouilleurs dans les sentiers pour les sensibiliser», soutient M. Hattote. Il rappelle qu’il demeure important d’être prudent, de respecter les règles qui ont été mises en place et les limites de vitesse. De façon générale les motoneigistes sont sensibilisés au respect des mesures sanitaires, selon les deux représentants. M. Coulombe tient à souligner la grande implication des bénévoles au Club Autoneige, qui s’assurent du bon état des sentiers. Il remercie aussi les propriétaires terriens qui permettent aux motoneigistes de se déplacer sur leurs terres.
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