Le Centre Gérard-Ouellet préconise l’éducation cinématographique

Mme Claire Wingen, directrice du Centre socioculturel Gérard-Ouellet.

7 février 2019

Ça bouge au Centre socioculturel Gérard-Ouellet de Saint-Jean-Port-Joli. À la projection de films et à la présentation de spectacles ou expositions s’ajoute le projet «Grand écran – éducation cinématographique» qui a vu le jour en janvier grâce à une subvention de 8 000$ du ministère de la Culture et des Communications.M

Le 18 janvier, tous les élèves de l’école Bon-Pasteur, divisés en deux groupes (l’un en avant-midi et l’autre en après-midi) se sont rendus au Centre Gérard-Ouellet pour voir «La Terre vue du coeur» de Iolande Cadrin-Rossignol. Dans ce film, l'astrophysicien Hubert Reeves et divers experts expriment leur inquiétude face à la menace imminente d'une sixième extinction des espèces végétales et animales, incluant pour la première fois l'homme lui-même. De son côté, Iolande Cadrin-Rossignol préfère demeurer optimiste en espérant que les gens s’émerveilleront devant la beauté du monde et prendront conscience qu’ils doivent agir.

Le projet veut initier les jeunes du secondaire à la culture cinématographique québécoise: «Une culture très riche» précise Mme Claire Wingen, directrice du centre.

Après le film, les élèves ont assisté à une conférence de Mario Cyr, un cinéaste océanique qui a collaboré à plus de 150 documentaires produits par Discovery Channel, National Geographic, IMAX, la BBC et Dysney. Le principal intéressé a surtout parlé de la dégradation de la calotte polaire et de ses répercussions sur les espèces animales.

Le projet se poursuivra le 20 février alors que les étudiants de 3^e et 4^e de Bon-Pasteur retourneront au Centre Gérard-Ouellet pour en apprendre davantage sur les courts-métrages. En plus de la présentation des courts-métrages gagnants du Festival Regard du Saguenay, les jeunes auront droit à une conférence de l’humoriste Adib Alkhalidey par le truchement de la station scénique des Arts de la scène. Grâce à une campagne de sociofinancement, Adib Alkhalidey et Julien Lacroix ont produit «Mon ami Walid», un long-métrage portant sur la santé mentale.

Outre la volonté d’initier les jeunes à la culture cinématographique québécoise, le projet «Grand écran – éducation cinématographique» veut aussi leur faire découvrir les nombreux métiers qu’offre le monde cinématographique: «Avec la station scénique, je veux leur montrer ce qui se fait ailleurs que dans leur milieu. En fait, il s’agit d’une ouverture sur le monde» ajoute Mme Wingen.

Si elle peut continuer le projet l’an prochain, Mme Wingen invitera René Robitaille, de l’Association des cinémas parallèles du Québec.

Camp cinéma

Le Centre Gérard-Ouellet offrira en juillet prochain un camp cinéma de quatre semaines aux jeunes de 10 à 14 ans. Mme Wingen aimerait pouvoir recruter six à huit participants qui, à l’aide de professionnels, apprendraient les rudiments du court-métrage, du début à la fin. Les courts-métrages produits par les jeunes seront projetés au Festival du cinéma en famille de Québec.

Des élèves de l'école secondaire Bon-Pasteur en compagnie de Mario Cyr.



Des élèves de l’école secondaire Bon-Pasteur en compagnie de Mario Cyr.



Des élèves de l’école secondaire Bon-Pasteur en compagnie de Mario Cyr.



Des élèves de l’école secondaire Bon-Pasteur en compagnie de Mario Cyr.