25 juillet 2024
Les habitats aquatiques restaurés sur la rivière Vincelotte
Site 2 pendant les travaux. (Photo de courtoisie)
Site 1 pendant les travaux. (Photo de courtoisie)
L’Organisme des bassins versants de la Côte-du-Sud (OBVCS) a récemment réalisé ses travaux de restauration des habitats aquatiques sur la rivière Vincelotte à Cap-Saint-Ignace. Des obstructions qui bloquaient le cours d’eau ont été retirées puis l’équipe a procédé à la plantation de multiples végétaux sur les rives. Deux obstructions devaient être retirées à l’est de la route de L’Anse-à-Gilles, endroit où la rivière traverse des champs agricoles. La première était une traverse à gué bétonnée désaffectée qui nuisait grandement à l’écoulement des eaux, et donc à la circulation de la faune aquatique selon l’organisme. Une barrière a premièrement été installée afin de capter les polluants qui auraient pu s’écouler dans la rivière lors des travaux. Une excavatrice a ensuite procédé au retrait du béton et des roches. L’équipe a finalement procédé à la plantation d’une vingtaine d’arbres et d’arbustes, car ces derniers permettront la filtration des eaux souterraines et stabiliseront le sol. Cette partie des travaux aurait durée environ une demi-journée.
La deuxième était un ancien pont dont seules les parties situées sur la rive servant autrefois au soutien de la structure étaient encore présentes. Cette obstruction rétrécissait le cours d’eau et son retrait aurait permis à la rivière de retrouver sa largeur naturelle, arrêtant ainsi le refoulement de l’eau en amont et l’érosion des berges en aval. Près de 70 végétaux ont ensuite été plantés sur les rives. Cette partie des travaux aurait durée environ deux jours. L’OBVCS a également faut un inventaire des poissons qui fréquentait la rivière avant la réalisation des travaux. L’organisme poursuivra le suivi des populations et de la qualité de l’eau jusqu’en 2025 afin de voir l’impact du retrait des obstructions sur cet environnement. Rappelons que l’OBVCS a reçu un financement de 78 000 $ d’Environnement et Changement climatique Canada et de la Fondation de la faune du Québec pour la réalisation de ce projet.
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