22 avril 2024

Quand Luc Gosselin magasine à la Saint-Vincent-de-Paul

L'Oie Blanche a récemment lancé le défi à trois personnalités de Montmagny d'aller faire un brin de magasinage au sous-sol de l'église Saint-Mathieu, soit dans les espaces de la Société Saint-Vincent-de-Paul. L'homme d'affaires Luc Gosselin, de Bernier Gosselin CPA, a accepté notre invitation. En plus de son rôle de papa de cinq jeunes enfants, M. Gosselin s'implique dans la communauté en siégeant sur différents conseils d'administration comme ceux du Journal L'Oie Blanche et la ZEC de Montmagny. Considérant sa marmaille et son horaire chargé, il va sans dire que les séances de magasinage de la famille Gosselin se veulent plutôt expéditives et mouvementées! Ho ho ho! À son arrivée, le comptable s'est dit épaté par la quantité de décorations de Noël disposées sur quatre grandes tables. À ce moment, il s'est rappelé avoir besoin d'un cinquième bas de Noël pour compléter sa collection. Au coût de 0,50$, il a choisi le plus solide afin de s'assurer qu'il résiste aux griffes de son chat qui est plutôt coquin! Agrémenter les sorties au chalet Cet hiver, la famille prévoit passer beaucoup de temps au chalet: "Surtout avec la COVID, ce sera notre activité familiale principale. Quand on ne veut pas briser le kit d'école, ça c'est parfait!' s'exprimait le père de famille, en contemplant les habits d'hiver et les bottines pour enfants.

"Des manteaux et des bottes à 5$, voilà qui est plus qu'abordable et c'est pour une bonne cause!" - L.G.
Encore pour la modique somme de 5$, Luc Gosselin a aussi acheté un poêle à raclette, en très bon état, avec tous les accessoires. "Un deuxième kit pour le chalet ou la roulotte, ça fait pas cher, surtout quand ça prend de la vaisselle pour six et que ça mange comme 10", lance-t-il à la blague, avant que son regard soit porté vers la section des jouets et des livres. À: moi, de: moi! La stupéfaction de M. Gosselin a atteint son comble lorsqu'il s'est arrêté devant une salopette de travail de marque BigBill, en excellente état et parfaitement à sa taille: "C'est le gros luxe ça! Parfait pour aller bucher!" Il complètera ensuite son ensemble hivernal par l'achat d'un manteau très chaud de marque Avalanche, qu'il enfila avec empressement.
"Wow, il est taillé pour moi! Ce kit d'hiver pratiquement neuf, que je paie 40$ ici, vaut facilement 400$ en magasin!"
Passer le message Tout comme Julie Roy dans notre reportage précédant, Luc Gosselin connaissait la mission de la Saint-Vincent-de-Paul, mais il croyait que les articles en vente étaient destinés seulement aux gens vivant en situation de pauvreté. Cette expérience lui a fait prendre conscience de l'importance de briser le tabou entourant la Société : "Il ne faut pas que les gens se sentent mal ou qu'ils pensent abuser du système en achetant ici. Les biens sont là, à un prix qui fait plaisir à l'organisme. C'est important qu'il les vende pour avoir des sous pour pouvoir aider les gens dans le besoin. " Après une discussion en compagnie des bénévoles, M. Gosselin faisait ce constat alarmant:
"Il faut que le stock sorte! Ce qu'ils ne vendent pas, ils sont obligés de l'entreposer et cela engendre des frais! Il faut que les gens viennent combler leur besoin ici, il faut que ça roule!"