Région L’Islet : définir son ADN pour se vendre

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Par Eric Maltais
Région L’Islet : définir son ADN pour se vendre
René Laverdière, préfet, Patrick Hamelin, directeur général, Maryse Fleury, conseillère aux communications et au marketing territorial, François Garon, agent de développement, et Rachelle Després, coordonnatrice à l’accueil et à l’intégration.

Le constat : la région de L’Islet est tout simplement magnifique, il faut maintenant qu’elle redéfinisse son ADN afin de se faire courtiser davantage.
Issue d’une réflexion entamée il y a trois ans, la démarche de marketing territorial de la MRC de L’Islet permet aujourd’hui de présenter une nouvelle image qui sera véhiculée par une stratégie de contenu humoristique sur les réseaux sociaux.
«Cet été, la région de Québec est ciblée puisque plusieurs institutions d’enseignement regroupant des jeunes provenant de partout s’y trouvent, surtout ceux des régions moins urbaines», note Maryse Fleury, conseillère aux communications et au marketing à la MRC de L’Islet. Elle croit que cette génération, les 18-34 ans, a une plus grande mobilité géographique et cherche un milieu de vie où les possibilités d’emploi sont stimulantes dans une communauté bien vivante.
Le préfet de la MRC de L’Islet, René Laverdière, mentionne que cette campagne vise aussi à susciter la fierté locale. : « Nos jeunes vont forcément vers les institutions d’enseignement en ville. Nous voulons leur donner une vision positive du territoire avant qu’ils partent. Ils auront envie d’y revenir lorsqu’ils seront prêts à s’établir».

La campagne comprend trois phases : exposition, opération charme et engagement.

Lancée au début de ce mois, l’exposition « cestouca.com » a permis de joindre 25 000 utilisateurs sur le web, qui ont généré plus de 200 « partages ». Quelque 800 affiches et six panneaux à l’entrée et à la sortie du pont Pierre-Laporte serviront aussi à promouvoir Région L’Islet.
Soutenir l’entrepreneur
L’objectif fondamental demeure de soutenir les entrepreneurs dans leur recherche de main-d’œuvre, autant spécialisée que journalière. Claude Massé, propriétaire de la Fonderie Poitras depuis 1993, s’est publiquement affiché pour une telle campagne.
Après avoir voyagé Québec – Saint-Jean-Port-Joli pendant 18 ans, il y est déménagé il y a deux ans. « J’ai découvert des gens extraordinaires. Les gens m’ont encouragé à investir 25 M $. Notre fonderie opère avec une technologie à la fine pointe et offre des emplois de qualité. On fabrique 25 000 pièces par jour, on fait déjà des pièces pour des véhicules qui vont sortir en 2020, on présente entre 25 et 40% de croissance déjà vendue pour les prochaines années pour des composantes entre le moteur et les roues » image M. Massé.
Il construit même des résidences pour loger 14 Philippins qu’il a recrutés : « Nous sommes une entreprise en développement mais en manque de main-d’œuvre ».

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