16 avril 2024
Samuel Blais... et Montmagny en finale de la coupe Stanley
Samuel Blais dans l'uniforme des Blues.
Le Café Bistro Au Coin du Monde a concocté un nouveau cocktail bleu, le «Sammy Blues», en l’honneur de Samuel Blais. Comme plusieurs autres établissements du genre, le Coin du Monde présentera tous les matchs de la série.
En sautant ce soir sur la glace du TD Garden à Boston pour affronter les Bruins, Samuel Blais deviendra le premier Sudcôtois à participer à la finale de la coupe Stanley, entraînant dans son sillage la Ville de Montmagny où flotte déjà le drapeau des Blues de Saint-Louis. «La ville est en feu. Il y a des pancartes et des logos des Blues un peu partout. C'est plaisant d'avoir le soutien de ma ville natale. Les gens ont toujours été là pour me soutenir, dans les hauts et les bas, et je les remercie pour ça» a-t-il confié à Guillaume Lepage de LNH.com. À 22 ans, Sammy va réaliser le rêve de tout jeune hockeyeur: jouer dans la grande finale de la Ligue nationale de hockey. Un rêve qui a commencé à se concrétiser dans le sixième match de la série contre les Stars de Dallas quand l’entraîneur Craig Bérubé a fait appel à ses services. Une décision qu’il n’a pas regrettée puisque le Magnymontois a inscrit un but dans un gain de 4 à 1 qui égalisait la série 3 à 3. Jumelé sur le deuxième trio à Ryan O'Reilly et David Perron, un autre Québécois, Sammy totalise 1 but et 2 aides en 8 parties éliminatoires. Mais il retient l’attention surtout par son jeu physique, lui qui, du haut de ses 6 pieds 2 pouces et 205 livres, a déjà distribué 48 mises en échec. Quand on pense que l’excellent Marcel Dionne n’a jamais participé à la grande finale en 18 saisons, inutile de dire que Samuel Blais profite de chaque instant: «Quand j'étais jeune, je rêvais de jouer dans la LNH et je suis rendu en finale. Ça n'arrive pas tous les jours. Il faut que j'en profite et que je m'amuse. J'ai vraiment hâte» a-t-il lancé hier lors de la journée des médias. Chose certaine, Sammy peut compter sur le soutien de sa ville natale pour aider les Blues à gagner une première coupe Stanley en 51 ans d’histoire.
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