13 avril 2024

Un bon respect des mesures sanitaires à l’école Beaubien

Le retour de l’enseignement en classe a été bien accueilli par les membres du personnel, ainsi que les 236 élèves de l’École Beaubien à Montmagny. Les règles sanitaires ont bien été respectées et les étudiants ont pu s’adapter aux nouvelles mesures annoncées par le gouvernement Legault la semaine passée.  Le directeur de l’École Beaubien, Éric Deschênes, souligne que le retour à l’école s’est encore mieux déroulé qu’il l’espérait. Il avance que tous les élèves portent et utilisent bien le couvre-visage. Les élèves ont d’ailleurs été informés sur la façon adéquate et hygiénique de bien mettre et enlever son masque. Un message aux parents a d’ailleurs été envoyé à ce sujet. En effet, le premier ministre François Legault a annoncé que les écoles primaires pouvaient ouvrir à nouveau lors de la semaine du 11 janvier, comme il était prévu. Les élèves doivent toutefois porter le masque dans le corridor et lors de leur déplacement. Pour les élèves de 5e et 6e années, le masque reste obligatoire en tout temps. Catherine Chabot, professeure de la classe intensive en 6e année, avoue quant à elle que les élèves se sont fort bien adaptés à la situation. La période des Fêtes a passé en douceur dans l’année scolaire et n’a pas créé de coupure vis-à-vis le cheminement académique et l’éducation des élèves. «Les élèves sont très compréhensifs de la situation. Même moi, je suis professeure en 6e année et je m’attendais à plus de critiques par rapport au fait qu’il devait y avoir un masque en classe. Les élèves n’en ont pas fait de cas. On nous demande de porter un masque, donc on porte un masque», ajoute-t-elle. Cette dernière est d’ailleurs heureuse de pouvoir retourner enseigner dans sa classe. Mme Chabot pense que l’école à distance au primaire peut limiter les élèves dans leurs apprentissages et qu’il est plus facile de les encadrer sur place. «On a le contact humain et c’est beaucoup plus facile de transmettre des savoirs. Il est aussi beaucoup plus facile de voir si l’élève comprend ou s’il ne comprend pas et de solliciter des questionnements. Personnellement, j’étais vraiment contente de pouvoir réintégrer ma classe et de retrouver un semblant de vie encore plus normale», mentionne-t-elle. Suivi des élèves en difficulté Malgré la tenue des certains cours à distance avant la période des Fêtes, les élèves en difficulté ont eu un suivi constant avec l’orthopédagogue, ainsi que l’enseignant en charge. «Dans notre structure, que l’école reste ouverte ou fermée, ces enfants vont avoir un accompagnement de toute façon. Si j’avais un élève plus vulnérable au niveau des relations, j’ai ma psychoéducatrice qui me fait entrer en contact avec ces élèves. On a une structure pour les enfants au niveau émotionnel et psychologique», souligne le directeur. Mme Chabot précise aussi que les élèves en difficulté ont une attention doublement particulière. La possibilité d’être en classe facilite l’aide qu’ils peuvent leur offrir.