13 avril 2024
Un taux supérieur à 1 000 PPM de CO2 dans 43% des classes des MRC
L’école St-Thomas à Montmagny compte trois classes mesurées à 2 094 PPM, 2 760 PMM et une autre à 2 292 PPM. Des actions seront apportées cette semaine pour en abaisser le taux.
Le Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud a rendu publics les résultats des tests sur la qualité de l’air dans leurs établissements. Sur environ 96 classes situées dans les MRC de Montmagny et de L’Islet, 57% détiennent un taux de concentration de dioxyde de carbone (CO2) ciblé par le ministère de l’Éducation (1 000 PPM et moins). Toutefois, parmi toutes les classes de Chaudière-Appalaches, trois de l’école St-Thomas à Montmagny présentent un taux problématique. Plusieurs actions ont été proposées par le ministère afin d’améliorer la qualité de l’air dans les écoles. Un pré-échantillonnage avait eu lieu au mois de décembre, alors que 11 écoles avaient été ciblées. À la suite de l’interprétation des résultats, le ministère de l’Éducation avait envoyé une directive à tous les Centres de services scolaire (CSS) afin d’évaluer la qualité de l’air de chacune des classes. Avec cette indication, certaines mesures émises par des professionnels en qualité de l’air conseillaient, notamment, l’ouverture des fenêtres avant et après les cours, ainsi qu’ouvrir la porte pour assurer une meilleure circulation de l’air. Un bon PPM permet de diminuer les risques de propagation de la COVID-19 dans les classes. Pour ce faire, trois évaluations ont été réalisées par des techniciens du CSS : une avant le cours, au milieu de la séance et une dernière, 20 minutes après l’ouverture des fenêtres ou de la porte. La valeur cible émise par le ministère de l’Éducation est de 1 000 PPM. Au total, les deux MRC comptent 55 classes ayant le taux de PPM (partie par million) ciblé, 26 classes ont obtenu un résultat entre 1 000 et 1 500 PPM, 12 sont situées entre 1 500 et 2 000 PPM et trois classes présentent un taux au-delà de 2000 PPM à l’école St-Thomas. «Ce qui a été demandé, c’est de se tenir toujours sous la barre des 1 000 PPM, c’est la recommandation. De 1 000 à 1 500 PPM, présentement, ce que le ministère nous donne comme directive, c’est de noter le dépassement, mais de ne pas agir pour l’instant. Ça va être changé éventuellement, sans préciser quand. Pour les 1 500 à 2000 PPM, ce qu’ils nous demandaient c’était d’agir dans le prochain mois. Au-dessus de 2 000 PPM, il faut agir dans la semaine», mentionne Hugo Morin, directeur du Service des ressources matérielles du CSS de la Côte-du-Sud. Les actions proposées qui devront être appliquées dans les classes par les membres du personnel sont les suivantes. Il importe de préciser que celles-ci sont conseillées pour des ventilations naturelles: Améliorer et renforcer l’application des protocoles d’ouverture des fenêtres; Mettre en place un processus de vérification de l’ouverture des fenêtres; Augmenter la fréquence et la durée des périodes d’ouverture des fenêtres; Profiter des périodes entre les plages d’enseignement pour ouvrir les fenêtres et les portes; Maintenir au moins une fenêtre ouverte ou entrouverte durant les cours, si possible. St-Thomas : trois classes problématiques Parmi les classes dont le taux de CO2 a été mesuré à l’école St-Thomas, trois étaient toujours au-dessus du seuil de 2 000 PPM. «C’est sûr que dans les priorités d’action, il faut qu’on y retourne très rapidement dès cette semaine pour vérifier si les correctifs ont été mis en place et si ça permet de baisser de façon significative le taux de CO2. Sinon, on va devoir investiguer davantage pour en venir à respecter les seuils qui sont recommandés», précise M. Morin. Échangeur d’air Le ministère a communiqué avec le Centre de services scolaire afin de les informer qu’ils ont acquis des échangeurs d’air pour les classes qui ne réussiraient pas à descendre leur taux de PPM. L’installation serait à leurs frais, mais il s’agirait d’une alternative possible. «À St-Thomas, ce sont des classes qui ont au moins cinq fenêtres, donc il y a assurément moyen d’accentuer la circulation de l’air dans ces classes», affirme M. Morin. Ce dernier précise que d’autres évaluations dans les différentes classes de la région seront effectuées à nouveau de façon préventive. Selon lui, il pourrait être pertinent de mesurer les taux de CO2 sur une base annuelle afin de s’assurer d’une bonne qualité de l’air. Voici les écoles comprenant une ou des classes ayant besoin de modifications dans le prochain mois (1 500 PPM à 2 000 PPM): une classe à St-Thomas, deux à Saint-Pie-X, deux à Monseigneur-Sirois, deux à l’école SaintJean, une à Saint-Cyrille, une à l’école JeanneDe Chantal, une à Saint-Joseph et deux à l’école des Hauts-Sommets. Les autres établissements scolaires sont jugés acceptables pour l’instant.
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