19 avril 2024

Un virus au cœur d’une enquête policière: Marie-Stéphanie Fradette signe son premier roman

Le roman policier prolifère dans les librairies pour le plus grand plaisir des amateurs du genre. On retrouve sur les tablettes toutes sortes d’intrigues, généralement bien ficelées, qui entraînent le lecteur dans des histoires complexes, tordues, ou tout simplement terrifiantes. Pourtant, rares sont les polars qui abordent le domaine scientifique. Une femme, originaire de Montmagny, a relevé le défi. Marie-Stéphanie Fradette, qui vient tout juste d’avoir 23 ans, a écrit son premier roman policier sur fond d’investigation épidémiologique. Le titre : Pathogène: M. Marburg. Le livre paraît chez Klemt édition. Rencontrée en entrevue la semaine dernière, la jeune auteure sait de quoi elle parle. Elle poursuit une maîtrise en microbiologie à l’Université Laval (UL). Passionnée par la recherche, elle travaille actuellement avec la chaire en eau potable de l’UL. Comme l’auteure oeuvre dans le domaine de la science, elle était en mesure de tisser une intrigue plausible dans un environnement conséquent. D’ailleurs, par ce roman, elle vise à vulgariser le domaine scientifique auprès du public. «On voit trop souvent des aberrations dans les séries télévisées» mentionne-t-elle. L’intrigue Dans son livre, Marie-Stéphanie Fradette, met en scène la docteure Nathalie Rush, spécialisée en virologie. Atypique, le personnage principal s’efforce de maintenir l’équilibre entre ses recherches cliniques au laboratoire et les remous occasionnés par sa schizophrénie. «C’est compliqué mais pas impossible d’intégrer la maladie mentale dans un contexte social et scientifique» assure l’auteure. «Lorsque la docteure Rush s’aperçoit qu’un échantillon du virus Marburg, proche parent de l’Ebola, a été dérobé au laboratoire durant le week-end, tout bascule» révèle la jeune femme. Le personnage principal fait équipe avec un agent du FBI et un scientifique du Centre de protection contre les maladies pour tenter d’arrêter cette catastrophe. Car, il faut savoir que l’histoire se déroule dans la capitale américaine, Washington. On aura donc compris que le vol du virus a été perpétré par un terroriste qui veut faire un maximum de victimes. S’engage alors une course contre la montre. Les forces policières et les scientifiques s’allient pour arrêter le terroriste et trouver un remède avant qu’il ne soit trop tard. Le virus La Magnymontoise a commencé à écrire son roman avant l’épidémie de l’Ebola en Afrique. «Les gens mélangent les microbes et les virus» dit-elle. L’être humain est plus vulnérable devant le virus. C’est pourquoi, il peut devenir une arme dans les mains d’un terroriste. «On le soigne en traitant les symptômes, mais il n’y a pas de vaccin ni de traitement contre le virus. Au Canada, le laboratoire spécialisé en la matière est situé au Manitoba. Les employés y travaillent dans des conditions de confinement et portent des scaphandres. Le livre de Marie-Stéphanie Fradette sortira en septembre, mais il est déjà en pré-vente auprès de l’auteure. Mentionnons que l’auteure prévoit écrire une autre histoire avec son personnage principal, la docteure Rush.

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