19 avril 2024
Verger de l’Évolution : neuf nouvelles classes pour la cohorte 2021-2025
La classe de Mme Julie de Saint-Jean-Port-Joli.
Les bailleurs de fonds pour cette année, de gauche à droite, Maxime Clément, co-propriétaire pour Le Labo- Solutions Brassicoles, Antoine Guy, architecte de la firme Atelier Guy architectes, Carole Gagné, directrice aux ressources humaines et gestion de projet pour Bo.Mont Expert, Samuel Pépin-Guay, président et co-fondateur d’Arbre-Évolution, Christian Chénard d’Arpentage Côte-du-Sud, Simon Côté, coordonnateur général d’Arbre-Évolution ainsi que Valérie Rancourt-Grenier, vice-présidente des ressources humaines et marketing de LG Cloutier. La Municipalité de L’Islet, l’entreprise Marquis Imprimeur et la Fondation Richelieu Montmagny ont aussi investis pour les classes.
Le soutien financier de huit nouveaux bailleurs de fonds permettra aux élèves de neuf classes de la région de participer au programme du Verger de l’Évolution, Le Semoir, une réalisation d’Arbre-Évolution. L’objectif de ce programme est de préparer les écocitoyens de demain à relever les futurs défis socioenvironnementaux. Le programme est divisé en 15 ateliers sur une période de trois ans. Il vise les élèves de 4e, 5e et 6e année des écoles primaires de Côte-du-Sud dans le cadre des disciplines de la science, de la technologie et des arts. Le tout est enseigné selon le cursus scolaire proposé. Les élèves ont la possibilité de retourner à la base et d’en apprendre davantage sur la nature et l’environnement qui les entourent. C’est aussi une façon de développer des connaissances et d’imaginer des solutions pour préserver leur milieu de vie. Chaque classe détient un lopin de terre de 25 mètres utilisés pour les ateliers. «On présente le concept d’appropriation d’un lopin de terre à une classe pendant un certain nombre d’années pour qu’elle puisse créer un sentiment d’appartenance et être en mode action en ce qui a trait aux changements climatiques. C'est super au niveau éducatif de pouvoir réaliser 15 activités sur trois ans et de faire vivre aux élèves une expérience agroécologique. Assister à une activité en classe, c'est bien, c'est un minimum je dirais, mais en vivre 15, c'est encore mieux», souligne Simon Côté, coordonnateur général d’Arbre-Évolution. Un répertoire d’ateliers est aussi offert à toutes les écoles du Québec, dont au Saguenay, à Montréal, en Montérégie, au Centre-du-Québec, etc. Les professeurs font la demande, suite à quoi les organisateurs recherchent les subventions disponibles chez des PME. Ainsi sont faites les assignations. « Le Semoir est proposé au niveau provincial. Il y a des formateurs et des ateliers qui se déclinent partout au Québec un peu en parallèle avec ce qu’il se passe ici. Pas seulement au Verger, mais aussi dans les écoles un peu partout. Le Semoir est une initiative panquébécoise », explique le président et co-fondateur, Samuel Pépin-Guay.
Une fierté Les partenaires qui ont soutenu les classes pour le programme Le Semoir ont avoué que la mission d’Arbre-Évolution reflétait leurs valeurs. « Pour nous, c’est juste une fierté. Tu ne peux pas ressentir autre chose que ça avec un tel projet. Une de nos valeurs, c’est la famille. Tout ce qu’on va financer et toutes les actions qu’on va faire, c’est sûr que ça va avoir un lien avec la famille », souligne Valérie Rancourt-Grenier de LG Cloutier, de L’Islet. « C’est très nature, c’est très écologique, on redonne à la terre sa place. C’est vraiment redonner à nos enfants et c’est pour ces raisons que le président de Bo.Mont Expert, Jean-François Boucher, a décidé d’embarquer dans le projet », ajoute à son tour Carole Gagné, directrice aux ressources humaines et gestion de projet pour Bo.Mont Expert, de Montmagny. Le Verger de l’Évolution est situé à Sainte-Louise dans la MRC de L’Islet.
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