23 avril 2024

Voies de fait envers son ex-conjointe: La police le retrouve caché derrière un réservoir à eau chaude

Emmanuel Denault a plaidé coupable à des chefs d’accusation de voies de fait envers une ex-conjointe et s’est vu imposer une peine de dix mois d’emprisonnement. Le juge Sébastien Proulx a accepté cette suggestion des avocats même si la peine aurait dû, à son avis, être supérieure. La poursuite explique d’abord au juge que l’accusé demeurait chez une femme avec qui il était en couple depuis sa sortie de prison en mai 2020. En décembre, elle demande à M. Denault de partir, car elle ne veut plus avoir à tolérer son comportement violent envers elle. Elle rapporte qu’il avait également un problème de consommation de drogue. La victime témoigne que de nombreux incidents de voies de fait ont eu lieu entre décembre et janvier alors qu’il l’aurait notamment mordue, lui aurait serré le visage et tiré les cheveux. Il aurait également brisé son téléphone cellulaire à un certain point. Après que la victime ait contacté les autorités, M. Denault lui téléphone à de multiples reprises lui demandant de retirer sa plainte, car les policiers le cherchait et il ne voulait pas retourner en prison. Lorsqu’il sera finalement arrêté après un certain temps, il se cachait derrière le réservoir à eau chaude chez un membre de sa famille. M. Denault avait été libéré quelques mois auparavant après une sentence de deux ans de détention pour possession de stupéfiants. « Il a 34 ans ce monsieur là et il a toute qu’une feuille de route. C’est assez impressionnant », exprime le juge Sébastien Proulx devant les antécédents de l’accusé. Les deux parties présentent leur suggestion de peine : dix mois d’emprisonnement et une période de probation de trois ans. Comme il plaide coupable et que la sentence lui semble tout de même raisonnable, le juge accepte celle-ci mais ajoute : « je vais être honnête avec monsieur, j’aurais donné une peine supérieure d’emprisonnement. » Il recevra aussi une ordonnance l’empêchant d’entrer en contact avec la victime. « On ne peut pas avoir ce genre de comportement envers aucun être humain. Les gens ont une dignité et ça doit être respecté », ajoute le juge. Avant de terminer le dossier, le juge Sébastien Proulx s’adresse une dernière fois à M. Denault : « M. Denault, vous avez une réflexion à faire dans les prochains mois. Vous avez le potentiel de ne pas passer le reste de vos jours à l’intérieur des murs. »