
Le Festival Rétro de Cap-Saint-Ignace, qui a tenu sa 14e édition du 8 au 12 août, a continué d’attirer des passionnés de bagnoles anciennes et de musique tout en servant une noble cause. Cette année encore, l’objectif est resté inchangé : apporter un soutien concret aux familles dans le besoin.
Bien que le festival ait été un succès, la météo a impacté sa fréquentation. « Nous attendions entre 500 et 700 voitures, et entre 2 000 et 3 000 visiteurs pour le week-end, mais la pluie de vendredi a légèrement réduit ces chiffres », confie André Langlois, vice-président de l’événement.
De plus, les amateurs de danse ont pu se déhancher sur des rythmes rockabilly endiablés tout au long de la fin de semaine. En effet, plusieurs groupes ont présenté des prestations fort appréciées du public.
Malgré ce contretemps, le festival a pu compter sur l’appui indéfectible de la communauté. « Grâce aux prières et aux messages de soutien sur Facebook, le temps s’est amélioré samedi, et nous avons pu accueillir un nombre satisfaisant de participants », ajoute-t-il.
Au-delà de la nostalgie et de la fête, ce festival a pour mission de supporter des jeunes de la région de Cap-Saint-Ignace et Montmagny souffrant de handicaps. « Toutes les sommes que nous ramassons sont redistribuées à des familles ayant des enfants avec des besoins physiques spécifiques, comme des fauteuils roulants ou des rampes d’accès à domicile », explique M. Langlois.
Cette année, malgré le temps capricieux, l’organisation reste optimiste quant à la cueillette de fonds. « Bien que la journée de vendredi ait été perdue, nous sommes confiants d’avoir pu en récupérer une grande partie samedi et dimanche », ajoute le vice-président. Depuis sa création, elle a donné 102 000$ à la communauté.
Le festival ne pourrait pas exister sans l’engagement des volontaires. « Nous comptons sur une soixantaine de bénévoles pour tout le week-end. Leur dévouement est essentiel au bon déroulement de l’événement », souligne M. Langlois. Cependant, il admet que l’organisation pourrait être compromise si leur nombre venait à diminuer.
Quant à l’avenir, M. Langlois se montre prudent mais optimiste : « Nous envisageons déjà l’édition 2025, bien qu’il reste des défis à relever, notamment en ce qui concerne la mobilisation de la collectivité », conclut-il.


