25 juillet 2024

Plus de 600 porcelets meurent dans un incendie

Un violent incendie, déclaré en matinée dans une porcherie de Montmagny mercredi dernier, a entraîné la mort par asphyxie de quelques 600 porcelets d’engraissement. Le bâtiment situé sur la route 132, à moins de deux kilomètres à l’est de l’hôpital, propriété de la succession de Gilles Bonneau, est une perte totale. Les pompiers avaient été joints sous le coup de 10 h pour tenter de maîtriser l’élément destructeur. « Nous estimons cette perte de bétail autour de 40 000$. Nous avions d’ailleurs transféré la moitié de ces porcelets d’engraissement dans un autre établissement vers 6 h le matin. Cette production était destinée pour l’abattoir en mars prochain », a confié Gervais Gosselin, producteur porcin et locataire des lieux. Ce dernier a expliqué qu’il pourrait se servir d’un bâtiment à Cap-Saint-Ignace pour maintenir le rythme de production mais que l’analyse de la situation, incluant l’implication des compagnies d’assurances, se poursuivra au cours des prochains jours. M. Gosselin ignorait comment le feu ait pu prendre son origine, lorsque nous l’avons interrogé, vendredi. « Il n’y a vraiment rien là-dedans, sinon de l’électricité et un chauffage d’appoint, qui sert lors de l’arrivée de porcelets. Nous attendrons maintenant le rapport des inspecteurs afin de comprendre ce qui s’est produit, mais rien n’est précisé pour le moment », a-t-il ajouté. Le producteur possède 1200 truies permettant la production de 35 000 porcs annuellement. « C’est une roue qui tourne, de la pouponnière à l’abattoir », a-t-il confié. Quant au bâtiment, c’est une perte totale. Le feu a nécessité l’intervention de pompiers des Services des incendies de Montmagny, Cap-Saint-Ignace, Berthier et Saint-Vallier, selon des informations préliminaires recueillies auprès de témoins sur place. Il faut préciser qu’aucune borne d’alimentation en eau est opérationnelle dans ce secteur, les camions citernes devant procéder à un ravitaillement près du centre hospitalier. Une 2e porcherie, située plus en profondeur sur cette propriété, sert aussi à la production pour M. Gervais. Il exploite ce complexe depuis plus de cinq ans.