27 avril 2024
Jean-François Pelletier veut changer la dynamique au conseil de L’Islet
M. Jean-François Pelletier.
Préférant garder l’anonymat pour «ne pas subir de répercussions», dit-il, un citoyen de L’Islet a contacté le journal pour dénoncer l’atmosphère qui prévaut au conseil municipal de L’Islet: «Les conseillers son tellement divisés qu’ils n’arrivent pas à s’entendre. Assister à une séance publique équivaut à voir une pièce de théâtre: ils sont toujours en désaccord et s’obstinent devant les citoyens. Rien pour faire avancer les projets… Et ils sont réputés pour outrepasser leur rôle d’élu en réalisant du travail qui relève des employés» écrit-il. Une atmosphère que les deux candidats au poste #1 nous ont confirmée en entrevue et que le maire Jean-François Pelletier, loin de nier, veut plutôt changer. «Je ne suis pas contre aucun des élus: tous ont leurs forces, mais il faut changer la dynamique actuelle du conseil, car elle nuit au développement de notre localité. Par exemple, on parle d’une salle multifonctionnelle, mais le dossier ne bouge pas» affirme M. Pelletier. Ce dernier mise sur l’arrivée de deux nouvelles figures au conseil (Mathieu Fournier a été élu au siège #3 le 30 août et Jean-Edmond Caouette ou Jean-Yves Picard le sera le 29 septembre) et sur l’embauche d’un nouveau directeur général pour remettre le train sur les rails. Acceptant mal qu’un conseiller émette des commentaires désobligeants à l’égard d’un employé, M. Pelletier veut séparer le pouvoir politique du pouvoir opérationnel: «Ce n’est pas le maire qui dirige la municipalité, cette tâche appartient aux conseillers. C’est le pouvoir politique. Le pouvoir opérationnel appartient au directeur général: lui seul dirige les employés». M. Pelletier mise d’ailleurs sur la compétence et l’expérience de M. Louis Breton, le nouveau DG, pour que chacun agisse dans les limites de sa fonction. Commission À la suite d’une plainte d’un citoyen, la Commission des affaires municipales a bel et bien enquêté sur le comportement d’un ou de conseillers. S’il y a faute, le jugement sera rendu public. M. Pelletier, qui n’a pas fait l’objet d’une enquête, a appris l’intervention de la Commission par M. Charles Whissell, le précédent directeur général: «Je vis avec la situation, mais je veux que les choses changent» avoue le maire. M. Pelletier demeure toutefois optimiste et veut développer sa municipalité: «Nous avons une grosse industrie, mais nous devons bonifier le secteur commercial» conclut-il.
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