19 avril 2024

Rencontre intergénérationnelle: de la robotique à la résidence Mgr-Deschênes

À une époque où la technologie progresse à une vitesse fulgurante, les établissements scolaires tentent de l'incorporer au coeur de leur enseignement afin que les jeunes soient au fait des dernières avancées. Depuis quelques années déjà, l'école primaire Saint-Nicolas de Montmagny a intégré un volet nouvelle technologie dans ses classes. Après plusieurs présentations et partages avec les parents ou les élèves d'autres niveaux, Marc-André Beaumont, enseignant de 5e et 6e année, a décidé d'exporter le concept et d'amener ses classes à la résidence Monseigneur-Deschênes. Le professeur a été inspiré par un article paru l'an dernier dans lequel on présentait une école de la province qui organisait des rencontres intergénérationnelles afin de montrer le fonctionnement des téléphones intelligents et des tablettes aux personnes âgées: "J'ai décidé d'amener les jeunes avec le matériel qu'ils utilisent à l'école et ne pas me limiter seulement aux tablettes ou aux cellulaires. Ça leur apprend en même temps à expliquer d'une nouvelle façon. C'est une expérience très différente pour eux" explique M. Marc-André. Choc des générations

"On est très loin de mon ardoise et de mon crayon" de dire Marie-Jeanne Thibault, une résidente.
" On n'avait pas ça dans notre temps" est certainement le commentaire qui est revenu le plus souvent de la part des résidents fascinés par ce qu'on leur présentait. Plusieurs ont pu également participer aux montages ou à la manipulation de robotiques, mettant à l'épreuve la patience de leurs jeunes professeurs face aux nombreuses questions qu'on leur adressait:  "Je trouve que c'est très bien pour les jeunes. Ça fait découvrir des talents et ça les motive à continuer leurs études. C'est des expériences et des apprentissages qui vont leur rester pour toujours" confie Mme Thibault. Valérie Bélanger, élève de sixième année, explique que sa passion pour la robotique repose sur le montage et le développement de la logique qui en découle: "Je suis heureuse d'être ici aujourd'hui parce que ça me permet de montrer mon savoir-faire à des personnes qui n'ont pas eu la chance de connaitre cette technologie. Les gens sont contents et aiment beaucoup ça" ajoute la jeune fille de 11 ans. Le succès de l'activité auprès des résidents est sans aucun doute gage d'une expérience à répéter.