19 avril 2024

Éléonar Caron-Saint-Pierre reçoit le Prix Monique-Miville Deschênes

Après la mère, Chantal Caron, qui a obtenu le Prix de la culture Monique-Miville Deschênes en 2005, c’était au tour de la fille, Éléonar Caron-Saint-Pierre, de recevoir le même honneur le vendredi 22 juin à Saint-Jean-Port-Joli. Baignant dans un milieu artistique depuis sa naissance, et même avant alors qu’elle dansait dans le ventre de sa mère, Éléonar a toujours su qu’elle consacrerait sa vie à cet art. Des études en tourisme n’ont rien changé: douée du talent de sa mère, elle a aussi hérité de sa passion et de son désir de porter la danse en région. Disciplinée et rigoureuse, Élonar a participé au fil des ans à de nombreux stages et gagné plusieurs compétitions. Au Collège de Saint-Anne-de-La-Pocatière, elle a remporté cinq fois le concours Secondaire en spectacle et fut nommée personnalité culturelle de l’année à deux reprises. Adolescente, elle a donné des cours à l’École de danse Chantal Caron où elle est devenue une enseignante de haut niveau. En 2016, elle a pris la relève de l’École de danse Chantal Caron que sa mère avait fondée 30 ans plus tôt, en 1986! L’école accueille 120 élèves et emploie six professeurs. Éléonar puise dans son esprit créatif pour réaliser annuellement trois spectacles dont elle assure la direction artistique. Ses élèves participent aussi à des compétitions provinciales et internationales de haut niveau, comme le prouve la médaille de bronze à Whistler en Colombie-Britannique. Valeurs Éléonar ne fait pas qu’enseigner la danse à ses élèves: elle veut aussi leur transmettre les valeurs de son école, comme la discipline, la passion et l’estime de soi: «Plus que de simples pas de danse, mon enseignement va plus loin: je veux leur donner une estime de soi forte, une grande confiance en elles-mêmes. D’ailleurs, notre école est renommée pour la qualité de son enseignement et la transmission de ses valeurs» explique la jeune femme de 23 ans. Engagée dans la compagnie professionnelle Fleuve | Espace danse, créée aussi par sa mère, Éléonar s’implique auprès de Leucan, ce qui a permis à ses élèves d’amasser 4 000$ l’an dernier. Son rêve Son rêve: créer un important festival de danse à Saint-Jean-Port-Joli.