19 avril 2024

Gaz naturel : le groupe Montmagny en transition va de l’avant

Le groupe Montmagny en transition qui s’interroge sur la pertinence de l’expansion du réseau de gaz naturel à Montmagny, organise une assemblée publique citoyenne qui aura lieu le jeudi 26 avril à la salle Le Bistro Lafontaine à 19h. Des experts indépendants, dont les noms n’ont pas été dévoilés, prendront la parole à cette occasion pour informer la population, les élus, les promoteurs sur le gaz naturel et sur sa pertinence dans le contexte de la transition énergétique. De plus, le groupe réitère sa demande à la MRC de Montmagny de tenir à son tour une assemblée publique d’information sur son projet, sachant que le budget du gouvernement Couillard prévoit des investissements pour le prolongement du réseau de gaz naturel dans Chaudière-Appalaches. On a tenu aussi à préciser que Montmagny en transition et L’Élan collectif ont fait chacun une demande d’assemblée publique et ont essuyé un refus. L’initiatrice de Montmagny en transition, Denise Laprise, a fait une demande d’accès à l’information pour obtenir les documents relatifs à la demande de financement du projet de prolongement du réseau gazier jusqu’à Montmagny. Celle-ci espère avoir l’information avant l’assemblée publique du 26 avril. Selon les personnes mobilisées, même si on ne sait pas encore si les subventions gouvernementales vont se concrétiser, la MRC et les promoteurs doivent faire connaître publiquement les détails et la justification du projet, la durée planifiée du recours au gaz naturel, et faire la démonstration que des énergies renouvelables ne sont pas envisageables pour les 95 clients potentiels. «Chaque région visée par un projet de prolongement du réseau d’Énergir doit questionner la pertinence de cette expansion, qui engage les milieux à consommer du gaz naturel sur du long-terme, alors qu’on doit rapidement remplacer les hydrocarbures fossiles par des énergies renouvelables et locales. Les fonds publics qui servent à ce développement exigent qu’on s’informe et qu’on vérifie s’il est fait dans l’intérêt de la population, car il retarde la conversion des entreprises vers des procédés sans GES», rappelle Mme Laprise.

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