18 avril 2024

Marie-Ève Proulx candidate de la CAQ dans Côte-du-Sud

François Legault, s’amenait à Montmagny aujourd’hui pour présenter celle qui briguera les suffrages pour la Coalition Avenir Québec en Côte-du-Sud au scrutin du 1er octobre. Marie-Ève Proulx, l’ancienne mairesse de Saint-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud, a en effet décidée de se lancer en politique sous la bannière de la CAQ. D’entrée de jeu, François Legault se félicite d’avoir mis la main sur cette candidate qu’il a connue lorsqu’elle faisait partie du Conseil permanent de la jeunesse. «Marie-Ève Proulx incarne le changement, le leadership. Mère de famille de trois enfants, elle est enracinée dans son milieu et connaît bien les enjeux locaux» affirme son chef, qui n’a d’ailleurs pas hésité à dire que sa candidate était ministrable. «Il faut d’abord faire la campagne, car rien n’est acquis» a-t-il pris soin d’ajouter. Début quarantaine, Mme Proulx possède déjà un bon bagage. Détentrice d’une maîtrise en travail social, elle a occupé différents emplois et s’est impliquée dans le Groupe Femmes Politique et Démocratie. Elle a aussi démarré son entreprise en coaching de gestion. Ses priorités L’occupation et le développement du territoire intéressent de près la candidate. «Les libéraux ont abandonné les régions, avec la CAQ elles pourront reprendre vie en misant sur l’innovation pour offrir des prestations de services partout» dit-elle. L’économie occupe également une place essentielle dans ses préoccupations. «On doit aider nos entreprises à répondre aux problèmes de main-d’œuvre». L’éducation également doit profiter de la technologie pour assurer des services partout, dit-elle. D’ailleurs, Mme Proulx ne comprend pas qu’aujourd’hui, avec les moyens technologiques dont on dispose, on ferme encore l’école du village, comme ça été annoncé à Sainte-Lucie-de-Beauregard. Interrogée au sujet du prolongement du réseau de gaz naturel vers Montmagny, Mme Proulx estime que ce projet est important pour le développement de la région, mais qu’il faut informer et impliquer la population dans ce dossier. Éliminer les commissions scolaires L’occasion de remettre sur le tapis l’une des propositions de la CAQ, l’abolition des commissions scolaires. «C’est pas normal que des commissaires élus par 3% de la population prennent une telle décision sur l’avenir du milieu. Tout comme c’est injuste pour des régions de payer plus cher pour les taxes scolaires» poursuit M. Legault qui défend sa position d’imposer un taux de taxation unique partout au Québec. Créer des emplois bien payés Parlant de la main-d’œuvre, le chef de la CAQ affirme qu’il faut faciliter l’intégration des immigrants en région, mais il importe aussi d’offrir des salaires plus élevés. «Ici, le salaire est de 10% plus bas que dans le reste du Québec. Il faut offrir des salaires plus compétitifs» dit-il.

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