24 avril 2024

Mario Brulotte achète les gilets de Blais et Barré-Boulet au Boot Camp

Policier pendant 33 ans à Longueuil, Mario Brulotte, de Chambly, n’a jamais oublié Montmagny, sa ville natale, où il a joué au hockey et où il revient souvent pour rencontrer son frère Jean-Guy. Comme plusieurs jeunes, il a rêvé de patiner dans la Ligue nationale, ce qu’a réussi Samuel Blais et qu’Alex Barré-Boulet pourrait réaliser sous peu. Fier de ces deux Magnymontois, M. Brulotte s’est donc rendu au PEPS de l’Université Laval au début d’août pour les voir jouer lors du Boot Camp 2019. Et rendu sur place, il a acheté leurs gilets autographiés. Le Boot Camp regroupe six équipes de joueurs professionnels qui participent à un tournoi à la ronde. Les promoteurs de cette activité versent de l’argent à la Fondation québécoise du cancer et à la Fondation Réno-Jouets en vendant à l’encan divers articles exclusifs et autographiés remis par les joueurs (chandails, gants, bâtons, etc…). Les gilets des deux Magnymontois ont atteint des sommets: M. Brulotte a versé 180$ pour celui de Blais et 170$ pour celui de Barré-Boulet: «Je ne voulais pas que les gilets de nos deux gars de Montmagny soient séparés. Oui, j'ai payé cher, mais les gilets sont autographiés: pour moi, ça valait le coup. Dire que les deux jouaient encore ensemble après avoir joué ensemble dans la rue lorsqu'ils étaient jeunes». Rangers de Drummondville Brulotte ne garde que de bons souvenirs de ses années de hockey à Montmagny. En 1972, après une bonne année dans le midget, il avait été invité au camp d’entraînement des Rangers de Drummondville (aujourd’hui les Voltigeurs) de la Ligue junior majeur du Québec: «C’est grâce à M. Jean-Luc Després (alors dépisteur pour les Rangers) que j’avais participé à ce camp avec Martial Kassidy, Martin Caron et le gardien Michel Masson. Même si nous n’avons pas fait l’équipe, nous aussi, nous pensions tous à la coupe Stanley à cette époque» se rappelle-t-il. M. Brulotte se souvient de quelques coéquipiers avec qui il évoluait à Montmagny, dont Serge Blais, Mario Morin, Martin Després, Marc Richard et Paul Chassé: «C'était vraiment le bon temps. Conclusion: tu peux sortir un gars de Montmagny, mais tu ne sors jamais Montmagny du cœur d’un Magnymontois» conclut-il en riant.

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