
Alain Cadieux présente Pêle-Mêle 3 à Saint-Jean-Port-Joli



Alain Cadieux revient en force cet été à Saint-Jean-Port-Joli avec la présentation de Pêle-Mêle 3 dans l’ancienne boutique du regretté sculpteur Lucien Bourgault, située sur la 132 tout juste à l’ouest de l’Auberge du Faubourg: «Il s’agit de la plus petite des Maisons de la culpture» lance-t-il d’entrée de jeu quand nous l’avons rencontré récemment dans son Parc de la paix qui entoure la petite boutique… en insistant sur la façon d’écrire culpture avec la lettre T. L’inénarrable et sympathique personnage, qui se définit comme écosculpteur plutôt qu’artiste, expose ses œuvres (il préfère le mot pièces) à l’intérieur de la boutique, sans eau ni électricité, et dans son Parc de la paix.
Passionné, Alain Cadieux trouve son inspiration dans la récupération d’objets divers ou du patrimoine: «Mes écosculptures sont d’abord et avant tout des présentoirs à artéfacts et objets anciens du patrimoine québécois» dit-il. Il a donc décidé de «récupérer» l’ancienne boutique que Lucien Bourgault, construite en 1948, et d’en faire le moteur de son installation à Saint-Jean-Port-Joli. Comme il ne pourra pas toujours être présent au cours de l’été, l’écosculpteur a aménagé de petites galeries sous les fenêtres afin que les visiteurs puissent voir les œuvres installées à l’intérieur de la boutique.
«Le travail de Cadieux est constitué de plusieurs éléments qui, assemblés, forment une œuvre inédite qui n’existe dans aucune de ses parties, mais seulement dans leur assemblage. Cadieux est donc un compositeur qui assemble des éléments du passé qui ne sont pas de lui, mais dont l’assemblage lui appartient» écrivait Jacques-Bernard Roumanes dans Vie des Arts, une revue culturelle qui a déjà consacré trois articles à notre écosculpteur. Mécènes Véritable verbomoteur qui passe du coq à l’âne, Alain Cadieux a tenu à rendre hommage à Martin St-Pierre, de l’atelier de soudure G & M St-Pierre à Saint-Jean-Port-Joli: «Sans Martin et son équipe, je ne serais pas là aujourd’hui. Depuis des années, je rentre dans l’atelier, je fais ce que je veux et ils soudent mes pièces, tout cela pour un prix ridicule». Il a aussi remercié François Gagnon et Yves Racine qui lui prêtent gratuitement l’ancienne boutique de Lucien Bourgault pour un an.


