
Le sculpteur Mario Guay collabore avec le Vivoir


Après avoir connu une excellente première saison, le Vivoir de Saint-Jean-Port-Joli continue de miser sur la collaboration avec son milieu, cette fois-ci avec le sculpteur Mario Guay qui a réalisé deux beaux bancs afin de permettre aux visiteurs de se reposer et de savourer l’instant du moment. Si l’idée du banc qui représente une loutre couchée sur le dos vient de l’artiste Pierre Bourgault, celle qui concerne le banc orné de mains appartient à Maighan Gagnon. Les mains représentent l’accueil, le travail de l’artiste et la collaboration. Et le produit final, sculpté dans du cèdre, est l’œuvre de Mario Guay.
Excellente saison Ouvert en juin dernier, le Vivoir a connu une excellente première saison estivale: «Il répond à un besoin criant, autant des artistes que du milieu. Nous avons eu un accueil extraordinaire des gens de la place et la collaboration avec la communauté est très bonne. Plusieurs artistes envoient leur CV pour venir travailler au exposer au Vivoir» explique Monika Gagnon, l’instigatrice du projet avec sa fille Maighan. «Nous voulions créer un lieu d’émotion et nous avons réussi. Fallait voir ce monsieur qui disait à sa fille ‘‘Regarde mes bras, j’ai le frisson et j’ai envie de pleurer’’. D’ailleurs, certains ont pleuré en découvrant le Vivoir. C’est très touchant de voir comment les gens se sont approprié les lieux» ajoute Monika Gagnon L’une des fiertés du duo mère/fille est d’avoir réuni 71 artistes du village et des alentours pour participer à l’exposition Empreintes d’un territoire qui regroupe 70 bâtons de marche (un duo d’artistes a sculpté un bâton, ce qui explique le nombre de 70). «Nous sommes très satisfaites de cette première saison. Nous avons atteint tous nos objectifs. Ce que nous avons sous-estimé, c’est la qualité des visiteurs, comme le montrent les excellents commentaires reçus» de renchérir Maighan Gagnon. Le terrain L’une des priorités de l’été 2020 consistera à aménager le terrain afin que des artistes puissent y performer au vu et au su de tous. Le mot de la fin appartient à l’artiste Pierre Bourgault: «Saint-Jean-Port-Joli avait besoin du Vivoir qui est absolument magnifique».


