Selon le calcul d’Alain Grenier, président de la Commission scolaire de la Côte-du-Sud, les 13 élus de son conseil des commissaires coûtent 119 000 $ par année sur un budget de plus de 120 millions. En abolissant leur palier de gouvernement, le gouvernement du Québec économisera huit centièmes d’un pourcent soit plus ou moins 95 000$. Il faut déduire les jetons de présence des bénévoles qui siègeront et les frais de transport pour les officiers sur le Centre des services d’éducation créé par la nouvelle loi. « Ça devrait donner au moins un emploi, un spécialiste dans notre réseau », ironise le principal intéressé. Implication M. Grenier démontre aussi toute l’implication sociale, économique et communautaire reliée à sa présidence de la Commission scolaire. Mardi soir dernier, il siégeait en soirée sur le comité créé sur la Côte-du-Sud afin de tenir la consultation publique souhaitée par la ministre Marie-Eve Proulx dans la région. Outre la Commission scolaire, les MRC de Montmagny et de L’Islet, la Chambre de commerce de Montmagny, la Vile de Montmagny, de même que des citoyens se rencontrent pour définir un consensus visant à prioriser le développement des infrastructures régionales, dont le projet d’une école de la santé, qui inclurait le complexe sportif. « Pour la première fois en 20 ans je pense, nous travaillons ensemble », commente M. Grenier. S’informer Mercredi soir dernier, il assistait à une présentation du Centre de transfert de la réussite éducative du Québec (CTREQ). Il a pour mission de contribuer à l’innovation et au transfert des connaissances issues de l’alliance de la recherche et de l’expérience afin de stimuler la réussite éducative. C’est un croisement des savoirs entre la recherche et la pratique. Les actions du CTREQ sont guidées par trois orientations : l’accroissement de la synergie entre les acteurs de la recherche, du terrain et les organisations; l’évolution des pratiques pour la réussite éducative; la mise en valeur de l’expertise développée dans le monde. Voilà des exemples de démarches effectuées par le président Grenier afin de se tenir au diapason des réalités d’aujourd’hui dans le monde de l’éducation. Il est anxieux de découvrir comment vont se décliner les nouveaux Centres des services d'éducation.