19 juin 2025

Sur les traces de la Corrivaux transforme Saint-Vallier

Il y a 250 ans, Saint-Vallier devenait malgré elle le théâtre d'un événement qui constitue encore aujourd'hui l'une des légendes les plus connues du Québec. La représentation théâtrale Sur les traces de la Corrivaux commémore la vie, le procès et l'exécution de Marie-Joseph Corrivaux, native et citoyenne de la municipalité. Présentée pour une 7e édition, la pièce donne également l'occasion de transformer le village pour une fin de semaine festive à thématique d'époque.

"Cet événement est de plus en plus couru par les gens de la région. On présente une panoplie d'activités qui permet à tout le monde d'y trouver leur compte et de venir se bercer dans l'esprit qu'on retrouvait à l'époque, en 1763", affirme Alain Vallières, du comité organisateur. La programmation, similaire d'année en année, a présenté des activités qui mettaient à l'honneur la Corrivaux ou reconstituaient la vie d'époque. Le fait de jouer de la musique traditionnelle a permis de faire danser les visiteurs sur le parvis de l'église, eux qui pouvaient également faire un arrêt au marché public d'antan. La tournée des lieux rassemblait les endroits importants qui ont jalonné la vie de Marie-Joseph. Durant cette visite, les gens ont rencontré des personnages importants de la vie de la femme, tels que le curé Blondeau et le forgeron qui a construit la cage dans laquelle la Corrivaux a été exposée. La sorcière du village et une connaissance de la dame, surnommée la reine d'Hongrie, ont aussi raconté de savoureuses anecdotes.

Une reconstitution d'un camp militaire,  incluant des démonstrations de coups de canon, était également présente dans le village. On retrouvait à la bibliothèque Marie-Joseph Corriveau une reproduction du gibet dans lequel on a exposé la femme à Saint-Joseph-de-la-Pointe-Levy. Le fait saillant de la programmation demeure la pièce de théâtre, présentée le samedi soir à l'église. Cette production rassemble une cinquantaine d'acteurs et de figurants. En collaboration avec la Commission des champs de batailles nationaux, la centaine de bénévoles a pu être costumés tout au long des festivités.