Roméo Bouchard reçoit le prix Philippe-Aubert-de-Gaspé

M. Roméo Bouchard a reçu le prix Philippe-Aubert-de-Gaspé des mains de M. Jude Des Chênes, représentant du Salon du livre de la Côte-du-Sud.

13 novembre 2018

Ancien agriculteur, écologiste et militant environnementaliste de longue date, Roméo Bouchard a reçu le prix Philippe-Aubert-de-Gaspé samedi dernier au Salon du livre de la Côte-du-Sud qui se déroulait les 10 et 11 novembre à la Vigie de Saint-Jean-Port-Joli.

Auteur d’essais percutants, comme «Y a-t-il un avenir pour les régions?: Un projet d'occupation...» et «Survivre à l'offensive des riches», M. Bouchard a publié deux livres en 2018, soit «L'UPA: un monopole qui a fait son temps» et «Gens de mon pays, portraits de Saint-Germain de Kamouraska», son village d’adoption.

Peu habitué aux récompenses, M. Bouchard a apprécié cette reconnaissance et s’est amusé à faire un parallèle avec Philippe-Aubert-de-Gaspé, premier seigneur de Saint-Jean-Port-Joli: «Comme lui, j’ai été intimement mêlé à l’histoire du Québec, lui à celle des Anciens Canadiens, moi à celle du Nouveau Québec de la Révolution tranquille. Comme lui, j’ai vécu le meilleur de ma vie dans la Côte-du-Sud. Comme lui, j’ai oeuvré pour les régions du Québec. Comme lui, j’ai raconté l’histoire et la vie de nos villages. Comme lui, j’ai aimé notre peuple, le petit peuple, le monde de chez nous. Et comme lui, ce n’est qu’à la retraite, passé 70 ans, que j’ai écrit des livres».

Le salon

La grande nouveauté de ce 27^e Salon du livre de la Côte-du-Sud venait de son changement de décor, car il se déroulait à la Vigie. Pour le reste, tout y était: 25 auteurs sur place, heure du conte, dictée du salon, café rencontre et des conférences aussi intéressantes que diversifiées, sans oublier la présence de la Librairie L’Option de La Pocatière et de la Bouquinerie d’Haberville (livres usagés).

Figurait parmi les auteurs Mme Fernande Chouinard Lavoie qui, à 94 ans, a lancé un livre intitulé «C’était comme ça». Ayant toujours bon pieb bon œil et la parole facile, la vénérable nonagénaire raconte qu’elle a écrit ce volume à la demande de ses enfants. Cette autobiographie est devenue un rappel de l’histoire de Tourville, où elle a vécu, et un leg pour les plus jeunes. En entrevue, Mme Chouinard Lavoie nous a confié qu’elle avait bien averti ses proches: «Il n’y aura pas de tome II» a-t-elle lancé en riant.