22 avril 2024
Il y a déjà cinq ans, Jean Gaudreault, président directeur général chez Garant, a forcé la réflexion afin de s’attaquer au défi de la technologie: comment automatiser l’entreprise afin de permettre à ce producteur d'outils de Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud de poursuivre sa mission première de fabriquer des objets de qualité qui durent dans le temps? La solution est apparue, il fallait se mettre à la version 4.0 du plan d’action numérique du Plan du gouvernement du Québec, donc plonger les yeux fermés à l’ère du cyber-système. Puisqu’une telle transition ne figure pas dans l’ADN du manufacturier, le comité de direction a décidé d’embarquer dans cette démarche en intelligence artificielle en sollicitant l’expertise des sous-traitants compétents en la matière.
Déjà, la production se situe en hausse de 12% et la productivité de 6%.Après quatre ans d’expérimentation en essais/erreurs pour développer la recette magique, Garant recevait le 4 juin des entrepreneurs des régions de Chaudière-Appalaches, Centre-du-Québec et Bas-Saint-Laurent afin d’expliquer le chemin parcouru lors de cette phase initiale de recherches et d’implantation des logiciels adaptés à la chaîne de production. Organisée par Sous-traitance industrielle Québec (STIQ), cet avant-midi a permis de découvrir les étapes de réalisation pour atteindre la reconnaissance de l’audit 4.0, en plus de permettre la visite en usine du résultat final. Voici les commentaires de M. Gaudreault, recueillis après la visite en usine, par journaloieblanche.com, sur ce reportage vidéo.
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