La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) ainsi que la Société québécoise des professionnel(le)s en relation publiques (SQPRP) invitent les utilisateurs de Meta à ne rien partager sur Facebook et Instagram ce vendredi 15 septembre. Les citoyens sont également invités à s’abonner à un média québécois ou à une infolettre d’un média local. L’intention derrière ce mouvement est de dénoncer le blocage des nouvelles sur les plateformes de Meta. Rappelons que ce blocage fait suite à l’adoption de la Loi C-18 sur les nouvelles en ligne qui entrera en vigueur le 19 décembre prochain. En plus de bloquer les nouvelles des médias canadiens, les utilisateurs ne peuvent également plus accéder aux médias internationaux. La FPJQ souhaite envoyer un message fort à ce géant du web : « le Québec ne se laissera pas intimider et continuera d’appuyer les journalistes et les médias d’ici ». Votre Journal réagit! En réponse à cette situation, L’Oie Blanche a choisi de se repositionner afin de poursuivre sa mission d’offrir des informations de qualité à ses lecteurs.
Dès maintenant, il est possible de télécharger l’application mobile, « L’Oie Blanche (LOB) », disponible sur l’App Store et Google Play. https://journaloieblanche.com/cliques-ici-pour-telecharger/Il est donc désormais possible d’être aux faits des nouvelles de dernière heure rapidement grâce à des notifications envoyés tous les jours. En plus de pouvoir consulter les plus récentes éditions du journal distribué, le site Internet demeure facilement accessible. De plus, les lecteurs peuvent désormais envoyer des informations, photos ou vidéos aux journalistes, et ce, à partir de l’application. Il s’agit d’une façon d’assurer un suivi accru des nouvelles dans les MRC. L’infolettre du Journal est également en place afin de recevoir dans sa boîte courriel les nouvelles du jour. Il est possible de s’y inscrire sur le site Internet journaloieblance.com, dans la section à droite. Des chiffres qui parlent Selon la FPJQ, Meta et Alphabet (société mère de Google) accaparent dorénavant 80% des revenus publicitaires numériques au Canada alors que les revenus traditionnels des médias disparaissent. Selon une analyse de Jean-Hugues Roy, professeur à l’École des médias de l’UQAM, la présence des médias sur Facebook aurait permis à Meta d’engranger des revenus de 193 millions de dollars en 2021. Un calcul récent du ministère fédéral du Patrimoine a établi à 62 millions de dollars par année la part que Meta verserait en redevances aux médias canadiens si l’entreprise acceptait de se plier à la Loi sur les nouvelles en ligne. La FPJQ tiens à rappeler que les revenus mondiaux de Meta ont totalisé 116 ,6 milliards de dollars américains en 2022 et que l’entreprise a enregistré un bénéfice de 23,2 milliards de dollars américains.