29 avril 2024

Le photographe Jean-Sébastien Veilleux reçoit le prix Monique Miville-Deschênes

Le photographe et cinémagraphe Jean-Sébastien Veilleux est devenu le 18e récipiendaire du prix Monique Miville-Deschênes (PMMD) de la culture le vendredi 14 juin lors d'un 5 à 7 au Centre Socioculturel Gérard-Ouellet de Saint-Jean-Port-Joli. Renelle Morency, présidente du comité du PMMD, famille, amis et dignitaires ont rendu hommage à l'artiste: «C'est très flatteur de recevoir un tel honneur. Je le prends avec beaucoup d'humilité, c'est sûr, mais je l'accepte parce que ce n'est pas un métier qui est facile. L'art en soi, ce n'est pas évident» de dire le lauréat. Remis aux deux ans, le PMMD se veut une façon de mettre en lumière les efforts de ceux qui contribuent à l’excellence du développement artistique et culturel de Saint-Jean-Port-Joli. Ce prix a été institué en 2002 en hommage à l’artiste Monique Miville-Deschênes qui excelle dans le théâtre, la littérature, la chanson et la poésie. Se décrivant comme un autodidacte, Jean-Sébastien a grandi entre le studio, les lentilles et la chambre noire de son père, photographe professionnel. Il a exploré d'autres formes d'arts, comme la musique et l'art graphique, et a même fondé une agence de communication au début des années 90. Mais l'artiste photographe n'était jamais bien loin: curieux de nature, il cherche toujours à développer de nouvelles techniques pour faire évoluer son art qu'il qualifie de sensible et de plus en plus personnel. Port-Jolien d'adoption Originaire de Beauce, Veilleux connaissait déjà la région puisqu'il y louait un chalet depuis de nombreuses années. Déjà, il était tombé en amour avec le coin: «J'ai voyagé beaucoup, mais il n'y a rien d'égal à Saint-Jean-Port-Joli». Il a d'abord quitté sa région natale afin de s'installer à Montréal, notamment pour étudier et parfaire son art, mais l'appel de la nature s'est avéré plus fort que tout. Encouragé par une amie qui s'était établie dans le village au bord du fleuve, il a décidé de s'y installer à son tour. Il décrit son déménagement à Saint-Jean-Port-Joli comme la plus belle décision qu'il a prise: «Ça changé ma vie. Être en contact avec la nature, ça nous remet en contact avec soi-même. En tant que photographe, j'avais besoin de ça». Art environnemental Inspiré par la nature et le fleuve, l'artiste place l'environnement au coeur de ses valeurs. À la suite d’une bourse du Conseil des Arts et Lettres du Québec obtenue en 2017, il a initié le nettoyage des berges de six municipalités et se consacre présentement à la création de personnages avec les déchets recueillis. Il vient également de lancer un site web, en collaboration avec le Fonds d'action Saint-Laurent, où il utilise le cinémagraphe, un art qui combine la photo et la mouvance pour sensibiliser la population à l’état du Saint-Laurent et aux micro plastiques.