29 avril 2025
Ebly, un soutien émotionnel auprès des jeunes
Elby. Crédit photo: CISSS de Chaudière-Appalaches.
Ebly, une jeune Labernoise de deux ans, est nouvellement employée du CISSS de Chaudière-Appalaches afin d’assister les jeunes du Centre de protection et de réadaptation pour les jeunes en difficulté d’adaptation de Montmagny. Ebly est le septième chien de soutien en protection de la jeunesse à exercer ce travail dans la province. Entraînée par la Fondation Mira, elle a été sélectionnée pour son calme et son attirance innée envers les enfants. Ebly accompagne spécialement les jeunes lorsqu’ils vont témoigner à la cour, lors de rencontres difficiles, de placements ou de déplacements. Le CISSS précise qu’elle permet aux jeunes de bénéficier d’un accompagnement apaisant, réconfortant, sans jugement et sans prétention. La travailleuse sociale à l’application des mesures au bureau de Montmagny, Isabelle Fournier, a été formée chez Mira pour devenir la seule maître-chien d’Ebly et devra l’accompagner dans toutes ses interventions. « Par sa présence, son tempérament calme, sa chaleur, sa douceur et son regard bienveillant, Ebly est une source de grand réconfort et de sécurité pour un jeune. Elle permet de calmer les émotions difficiles qui peuvent apparaître durant les rencontres. Elle est déjà une collègue importante dans nos interventions », évoque Mme Fournier. Afin d’acquérir le chien, une somme de 25 000$ a dû être déboursée, en plus des montants nécessaires annuellement pour le fonctionnement du projet. Un montant de 17 500$ a été remis de la part de la Fondation Meubles South Shore. Aussi, certains commanditaires ont participé au financement permettant la réalisation du projet. Il est d’ailleurs toujours possible de contribuer sur le site Internet de la Fondation jeunesse du CISSS de Chaudière-Appalaches en assignant le don à Chien Mira Ebly. Règle à respecter Pour s’assurer qu’Ebly respecte bien sa mission, seulement Mme Fournier peut la manipuler. La clientèle visée lors d’interventions peut également profiter de sa présence pour la flatter. Les gens doivent donc éviter de la déranger, de la toucher ou de lui parler. Si cette règle n’est pas respectée, cela pourrait créer de mauvaises habitudes. En effet, elle serait à risque de devenir confuse ou refuser d’obéir aux commandes. Selon le CISSS, les chiens en soutien émotionnel ont commencé à faire leur apparition au Québec en 2016 dans divers corps policiers. Ils ont été intégrés au niveau des services jeunesse en 2017 dans la province.
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