
À court et moyen terme, le camp Trois-Saumons n’est pas à risque de fermeture. Avec un avenir incertain, l’aide du gouvernement serait précieuse pour ces camps de vacances. L’équipe du camp envisage déjà la prochaine période estivale et les différentes méthodes pour s’adapter. Le camp Trois-Saumons fait partie de l’organisme des Camps Odyssée qui comprend le camp de vacances Minogami ainsi que plusieurs camps de jour au Québec. Cet organisme offre aussi des programmes à travers le Québec d’accessibilité au plein air en plus de programmes d’intervention dans la nature et d’aventure. Le camp Trois-Saumons, situé à Saint-Aubert, a dû garder ses portes fermées cet été en raison de la pandémie. Toutefois, le camp a toujours des coûts fixes à payer. Le directeur général, Gabriel Bigaouette, explique que le camp doit utiliser leur fonds en cas d’imprévus pour effectuer leurs paiements. «Tout le monde reçoit une bonne claque dans la société en ce moment et on est comme tout le monde qui lève la main présentement. L’argent sort, mais l’argent ne rentre pas. Par contre, on avait un fonds de prévoyance, ce qui est peut-être une différence avec d’autres organisations», explique le directeur général. L’aide gouvernementale pourrait assurer la continuité des services du camp. En effet, l’organisation détient La Fédération des Camps Odyssée qui a comme mission de «promouvoir la formation et l’éducation de la jeunesse en soutenant l’expérience nature en camps de vacances». «On a une mission! Je pense qu'elle est noble et maintenant tous ces sous-là, qui normalement ferait partie de notre mission, soit accueillir des jeunes, les faire grandir, on est en train de les utiliser dans les frais fixes et dans des choses inaccessibles à court terme», précise le directeur. Futur incertain Il est impossible de prévoir à quel moment la pandémie finira et le directeur général en est bien conscient. «On ne parle pas dans six mois, mais si dans deux ans on n’a pas pu faire de camps de vacances c’est une autre histoire. Comme tout le monde, le gouvernement devra nous aider à garder la tête hors de l’eau le plus longtemps possible», explique-t-il. Envisager le prochain été L’équipe du camp Trois-Saumons réfléchit déjà sur les méthodes possibles pour ouvrir le camp en toute sécurité. Selon le directeur, c’est en s’adaptant et en se réajustant qu’ils pourront trouver une façon de permettre l’ouverture. Présentement, les grandes questions du gouvernement sont l’hébergement et les dortoirs. «Nous on a des camps de jours, alors on a pu opérer l’été passé et on a vu comment ça se passait. On est proche de l’Association des camps aussi, donc on voit les nouvelles passées, on discute dans des sous-réseaux, on essaye de voir comment on pourrait, par exemple s’assurer que les dortoirs sont sécuritaires. Nous on cherche des solutions», affirme M. Bigaouette.


