
Les camps de vacances demandent à la ministre Charest une aide financière pour compenser les pertes de revenu de cet été liées à la pandémie. Si rien n’est fait, certains devront fermer leurs portes. Les camps de vacances sont l’un des deux secteurs qui n’ont pas reçu d’autorisations pour la reprise de leurs activités. Les différents camps sont privés de leurs revenus annuels presque dans leur totalité. Les propriétaires de camps demandent donc un fonds d’aide d’urgence pouvant couvrir 75% de leurs frais fixes, et ce, au même titre que le gouvernement l’a fait pour les bars, restaurants et salles de spectacle. À l’habitude, les camps de vacances réussissent à s’autofinancer lors des vacances d’été. Cette année, la pandémie a forcé les camps à demeurer fermés depuis le mois de mars. Toutefois, ces camps de la région doivent tout de même payer des frais fixes pouvant dépasser les 300 000$. Sans l’aide gouvernementale, certains camps au Québec devront mettre fin à leurs activités.


