19 avril 2025

Neuf propriétaires sensibilisés à la conservation des milieux humides

Le projet de conservation volontaire des milieux humides d’intérêt du bassin versant de la rivière s’est terminé avec un excellent bilan, selon les organisateurs. L’objectif du projet était de sensibiliser les propriétaires privés du bassin versant de la rivière Trois-Saumons à l’importance des milieux humides qui les entourent. Au total, neuf propriétaires ont pu bénéficier d’une caractérisation gratuite de leur milieu par un inventaire floristique et faunique. Ce projet visait, entre autres, à sensibiliser les gens à la protection des habitats fauniques et floristique, au maintien de l’intégrité de ses écosystèmes et de leurs affluents. Il ciblait tous ceux intéressés à la conservation des milieux humides. Il s’agissait d’informer la population sur l’importance des milieux humides qui permettent de maintenir la biodiversité et la qualité de l’eau de la rivière Trois-Saumons. Le tout a été réalisé par l’Association forestière des deux rives (AF2R), en collaboration avec l’Organisme des bassins versants (OBV) de la Côte-du-Sud et plusieurs autres partenaires. « Étant originaire de la MRC de L’Islet, il m’a vraiment fait plaisir de participer à ce projet. D’abord, j’ai découvert des milieux humides magnifiques dans mon coin de pays dont j’ignorais l’existence. J’ai été surprise par la richesse et la grandeur de ces milieux. Puis j’ai été touchée par les rencontres avec les propriétaires participant au projet. Leur amour de leur terrain était grand et la connaissance de leur propriété très impressionnante ! », raconte Gabrielle Dutil, chargée de projet en conservation à l’AF2R. Une analyse du territoire a été réalisée afin de sélectionner les milieux humides au plus grand potentiel. Le tout a été fait à partir d’une cartographie du bassin versant de la rivière Trois-Saumons. Une fois les démarches terminées, un portrait de leur propriété a été dressé pour les participants. Ceux-ci ont été invités au même moment à signer une entente de conservation volontaire de leur milieu humide. Il s’agit d’une déclaration d’intention d’un propriétaire qui manifeste le souhait et l’intérêt de conserver les attraits naturels de sa propriété. L’équipe du projet précise que l’entente est basée sur la bonne volonté du propriétaire et n’affecte aucunement le droit foncier. Parmi les neuf propriétaires consultés, un total de sept ont accepté de signer. Cela représente une surface de 170 hectares. Un cahier personnalisé leur a été remis afin de les aider à accomplir leur mission. On y trouve les données biologiques recueillies et les recommandations de protection, de conservation, d’aménagement ou de restauration. Au total, plus de 80 espèces floristiques ont été répertoriées durant le projet.