21 mars 2025

Un document de vulgarisation sur les eaux souterraines

Deux étudiants à la maîtrise en aménagement du territoire de l’Université Laval ont collaboré avec l’INRS cet été, à la demande de l’organisme des Bassins versants (OBV) de la Côte-du-Sud, afin de mettre à jour les connaissances sur les eaux souterraines du territoire. Ils ont élaboré un document de vulgarisation visant à faciliter le lien entre les usagers de l’eau et les données acquises en 2015 par le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. L’OBV de la Côte-du-Sud a pour mission l’amélioration de la qualité de l’eau des rivières et des lacs, ainsi que la protection, la mise en valeur et la restauration des écosystèmes aquatiques et riverains de son territoire. Le projet d’étude réalisé par les deux étudiants a permis de compléter le cycle de l’eau en intégrant les connaissances sur les eaux souterraines à celles des eaux de surface de la région. Le document de vulgarisation aide à en connaitre davantage sur cette ressource et équipe les usagers de l’eau pour planifier adéquatement le développement du territoire. L’OBV définit les eaux souterraines par l’ensemble des réserves d’eau qui circulent dans le sous-sol et qu’on nomme aquifère. Cette eau provient des eaux de précipitations qui se sont infiltrées dans le sol. L’organisme spécifie que ce ne sont pas tous les milieux qui sont favorables à l’infiltration de l’eau puisque cela dépend de la perméabilité du sol. Certains aquifères sont dits captifs vu qu’ils sont recouverts d’une couche de sédiments imperméable, appelée aquitard, qui isolent les eaux souterraines. Dans la MRC de Montmagny, des aquitards sont recensés en bordure du fleuve. Sur le reste du territoire, l’eau souterraine de l’aquifère est en contact, plus ou moins direct, avec les eaux de précipitation et de ruissellement. Elle est donc plus sensible à de potentielles contaminations provenant de la surface du sol. Ces secteurs perméables participent au renouvellement des eaux souterraines pour assurer l’approvisionnement en eau. L’OBV précise alors qu’avoir une bonne connaissance de ses eaux souterraines enrichit la prise de décisions et garantit la pérennité de la ressource. Le document sera présenté officiellement à la mi-novembre.