16 avril 2025

Vendanges réussies au Vignoble du Faubourg

Le Vignoble du Faubourg a accueilli encore cette année des bénévoles pour les vendanges annuelles. Les propriétaires, Sébastien, Sylvie et Marie-Noëlle ont dû s’adapter en étalant la cueillette sur plusieurs jours pour répondre aux consignes de la Santé publique. Un événement populaire incluant des invités spéciaux, tels que Natalie Richard, cuisinière gastronome, et Karyne Duplessis Piché, spécialiste et chroniqueuse du vin à La Presse. Les vendanges ont débuté le lundi 21 septembre et continueront jusqu’au début de la semaine du 28 septembre. À l’aide d’inscriptions, la population avait la possibilité de participer de façon bénévole à la récolte. Dans les dernières années, tous les bénévoles se rencontraient une même journée pour cueillir l’entièreté des raisins. Cette année, les bénévoles ont été divisés en groupes pour permettre la distanciation sociale. «La semaine, on était une douzaine par jour. Aujourd’hui et demain, nous allons être 25 cueilleurs. On a divisé le groupe en deux», explique Sébastien Vaillancourt, l’un des propriétaires. L’activité a attiré beaucoup de bénévoles, mais les propriétaires n’ont pas eu la possibilité de tous les accueillir. «On refuse des gens qui veulent participer, cette année c’est plate, c’est 25 au total. Il faut donner la chance à tout le monde. Cette année on aurait été plus de 100 personnes en ce samedi», exprime Marie-Noëlle Vaillancourt, l’une des propriétaires. Au total, le vignoble de la famille Vaillancourt compte 18 000 plants. Des sandwichs étaient prévus et distribués dans les champs pour l’heure du dîner afin d’empêcher les rassemblements intérieurs. Natalie Richard : invitée spéciale La cuisinière gastronome est venue aider le 26 septembre dernier pour la récolte. Après plusieurs années de visites de vignobles à travers le monde, elle décida de participer aux vendanges du Vignoble du Faubourg.  «C’est énergisant d’être dans le champ. Je trouve ça important que les gens voient que le raisin c’est un produit d’agriculture avant tout et qu’ils considèrent le travail effectué en arrière», explique Mme Richard. Elle ajoute que le vin québécois se démarque par son terroir. Elle invite le Québec à essayer les vins locaux qui ne cessent d’évoluer et de garder un esprit ouvert. «Si on y a goûté, et on n’a pas aimé ça, continuez d’essayer, puisqu’il y en a de très bons. On a un terroir vraiment unique, alors il ne faut pas essayer de comparer ça avec d’autres vins d’ailleurs», exprime-t-elle.

La production Le vignoble produit du vin blanc, du vin rosé, du vin rouge et du vin fortifié de type porto. Les propriétaires commencent à transformer le vin au fur et à mesure de la récolte. Les vins ont d’ailleurs été bien populaires dans les derniers mois. «On écoule toute notre production de vins. En ce moment, il nous reste environ une caisse de vin blanc. Le vin rouge, il ne nous en reste presque plus», exprime Marie-Noëlle Vaillancourt, l’une des propriétaires. Le public a la possibilité de vivre une dégustation en visitant les lieux.