24 avril 2024

Réouverture des gyms de la région : accueil mitigé

Le passage en zone orange a permis l’accès en salle dans les gyms de la région. Bien que plusieurs personnes soient satisfaites de s’entraîner à nouveau dans les gyms, certaines préfèrent attendre de recevoir le vaccin avant de recommencer à se déplacer dans une salle d’entraînement. Au VO2Gym de Montmagny, plusieurs citoyens sont contents de retourner en salle d’entraînement pour les effets positifs sur leur santé mentale et physique. Toutefois, selon l’un des propriétaires, Jonathan Carrier, certaines personnes craignent de retourner au gym. Celui-ci explique qu’ils auraient préféré avoir plus de monde, mais qu’il y a tout de même un bon déroulement. «J’ai eu beaucoup de téléphones de gens qui préféraient être vaccinés avant de revenir. C’est compréhensible! On les attend et on a mis leur abonnement sur pause le temps qu’ils se fassent vacciner. On va repartir lorsqu’ils vont se présenter», évoque M. Carrier. À l’Innova Gym, le propriétaire François Fournier avoue qu’il y a peu d’achalandage dans la salle d’entraînement jusqu’à présent. «Ça va revenir au mois d’octobre, dès que la plupart des personnes vont être vaccinées. Tout va dépendre comment ça va se passer avec la COVID-19. Certaines personnes ont peur de venir s’inscrire», souligne-t-il. Ce dernier précise aussi que dans un contexte régulier hors COVID, moins de personnes se présentent dès l’arrivée du printemps en comparaison avec les mois de janvier et février où il y a normalement un plus grand achalandage.

Règles sanitaires respectées Jusqu’à présent, il est assez simple, autant pour les propriétaires de gym que pour les clients de respecter les consignes émises par la Santé publique. Le VO2Gym, qui compte autour de 300 membres, favorisait déjà un respect sanitaire relativement semblable aux règles imposées par le gouvernement. «Oui, ça se fait très bien parce qu’avant que la COVID existe, le principe dans le gym était que tu avais ta serviette et ta bouteille. Tu nettoyais tes appareils avant de les utiliser et après. C’est encore le même principe, c’est juste qu’on surveille plus que les gens prennent le temps de désinfecter leur matériel», mentionne M. Carrier. Pour répondre à la distanciation, une machine sur deux ne peut être employée. Les personnes qui utilisent le même style d’équipement ne sont pas côte à côte. Enfin, des démarcations sur le sol ont été mises en place dans l’optique de respecter une bulle d’entraînement, conformément aux normes sanitaires.