20 avril 2024

Frédéric Poulin rappelle l’urgence d’agir dans le dossier des paramédics

Le candidat conservateur, Frédéric Poulin, a présenté son soutien au dossier des horaires de factions des paramédics. Dans le contexte d’une conférence de presse, il a donné parole au président FTPQ du secteur de Saint-Jean-Port-Joli, Stéphane Lévesque, au superviseur des ambulances L’Islet-Sud, M. Mario Robitaille ainsi qu’à une ambulancière à temps partiel régulier, Mme Maude Bérubé qui ont tous démontré l’urgence de mettre à terme le dossier. M. Poulin a rappelé que la situation des paramédics ne touche pas seulement Saint-Jean-Port-Joli, mais bien toute Côte-du-Sud. Il juge que la CAQ s’est ventée d’avoir réglé la situation, alors qu’elle l’a aggravé en effectuant des demi-conversions ou en n’accordant rien à la municipalité de Saint-Jean. « On doit avoir les mêmes chances de survie à Sainte-Félicité qu’à Montmagny. Des vies en dépendent. La population de nos villages doit être consciente qu’elle a été sacrifiée. Ce n’est pas au gouvernement de choisir ce qui est bon pour nous, mais à nous de lui faire comprendre ce que nous voulons comme service ». M. Stéphane Lévesque, qui travaille sur le dossier depuis quatre ans, se présentait à la conférence, cette fois-ci, en tant que citoyen et père de famille. Il a rappelé l’importance qu’une annonce officielle de transformation d’horaire soit réalisée rapidement. Quand une ambulance est appelée, chaque minute compte. « Pour faire une analogie, le bateau coule présentement. Il ne faut pas attendre qu’il soit au fond du fleuve avant de penser à agir», compare-t-il. Le candidat conservateur dénonce la volonté de la CAQ de définir un service de paramédecine communautaire en utilisant les premiers répondants. En l’absence d’une couverture cellulaire adéquate partout dans le comté, il est difficile de constituer des équipes de premiers répondants. « La couverture cellulaire sur notre territoire est un véritable enjeu non seulement de communication, mais aussi de santé et de sécurité civile. » En visite au Havre des Femmes, M. Poulin a été stupéfait d’apprendre que les femmes ne pouvaient pas avoir accès aux bracelets antirapprochement puisque le comté ne se qualifiait pas en raison de son piètre réseau cellulaire. Conditions difficiles M. Lévesque souligne l’importance de cette conversion pour éviter une migration des paramédics. Un horaire à l’heure permettrait d’attirer de nouveaux ambulanciers à Saint-Jean-Port-Joli. Mme Bérubé raconte la situation difficile de conciliation travail-famille en tant qu’employée à temps partiel régulier affecté à des horaires de faction. Son conjoint étant également ambulancier, elle affirme que les conditions de travail ne permettent en aucun cas de pouvoir planifier son horaire puisqu’ils peuvent être appelés à tout moment.  Il est d’ailleurs impossible de refuser sans avoir de conséquences. « Ce ne sont pas des conditions de travail faciles pour ceux et celles qui souhaitent avoir une famille », explique-t-elle.

De l’incompréhension Le superviseur de L’Islet-Sud, M. Robitaille, souligne qu’une situation incompréhensible est arrivée à Saint-Fabien. Rappelons que lors de l’annonce réalisée en juin dernier, une somme leur avait été allouée afin de convertir l’horaire à l’heure. Ils ont appris dans la journée de l’annonce que la conversion était de 12h par jour. Ce qui signifie qu’une ambulance va être de service de jour, mais qu’il n’y en aura plus de nuit. « On nous dit que les voisins sont là pour couvrir, cependant, ils sont à 30 minutes minimum de route. Alors, s’il y a un appel de nuit, le patient devra attendre un 30 minutes ». M. Robitaille ne comprend pas ce genre de situation qui nuit à assurer un bon service à la population. M. Lévesque conclut en soulignant qu’avec les différents supports des candidats dans la campagne électorale, le dossier s’en va dans la bonne voie. Ayant rencontré chaque partie excepté la CAQ, il relance l’invitation à M. Rivest de le contacter afin de discuter ensemble du dossier.