26 avril 2024

La Maison d’Hélène ouvrira en avril

En principe, la maison de soins palliatifs à Montmagny devait ouvrir à la fin de l’année 2018. Or c’est plutôt en avril prochain qu’on accueillera le premier patient, affirme la directrice générale, Lise Vachon, lors de notre visite sur les lieux le 16 janvier.

Ce décalage s’explique du fait qu’on a sous-estimé l’ampleur de la tâche qui reste à accomplir. Particulièrement en ce qui concerne la préparation de l’accréditation avec ses 53 agréments (conditions) à remplir pour obtenir le permis d’opération délivré par le ministère de la Santé et des Services sociaux. «C’est notre première accréditation, il faut penser à tout» note Hélène Caron, l’instigatrice du projet qui s’est donnée corps et âme à cette maison portant son nom.

 Dépassement de coût

 Si au départ, on parlait d’une somme de 1,4M$ pour bâtir la maison, force est de constater qu’il y a eu un dépassement de coût puisque la facture totale atteindra plus de 2M$. Cette hausse est attribuable aux travaux antisismiques exigés par le ministère. «On a dû, entre autres, planter des pieux en creusant jusqu’à 80 pieds dans le sol, doubler les murs et poser des genres de fer angles dans les coins, ce qui a fait grimper la facture, mais la maison est solide» d’ajouter Mme Vachon.

 Financement

 Le budget total de l’établissement sera d’environ 800 000$. Annoncée par le ministre de l’ancien gouvernement libéral l’an dernier, la subvention récurrente de 450 000$ pour cinq ans sera affectée au fonctionnement de la maison, dont le plus gros poste budgétaire demeure la masse salariale.

 Par conséquent, la Maison d’Hélène devra continuer sa campagne dans le milieu pour assurer son fonctionnement annuel, de souligner Mme Vachon.

 D’ailleurs celle-ci rappelle que le financement pour le fonctionnement et celui pour la construction sont deux choses différentes et que, dans les deux cas, on a besoin de l’appui de la communauté.

 Un mini-hôpital

 «La Maison d’Hélène, c’est un mini-hôpital» précise la directrice générale, avec ses normes et tout les équipements appropriés pour administrer les soins. À la différence près que la décoration et les nombreux cadres sur les murs donnent un cachet chaleureux à la maison. Tout est pensé pour adoucir le quotidien des personnes en fin de vie et répondre aux besoins des familles.

 On embauche

 Actuellement, on est rendu à la période d’embauche du personnel. La coordonnatrice des soins, Annie Pelletier, est entrée en fonction le 3 décembre et le début des entrevues est prévu pour le 28 janvier. Au total, les effectifs atteindront plus d’une vingtaine de personnes pour les soins et l’administration, mentionne Mme Vachon. Reste à savoir si, en cette de pénurie, on trouvera le personnel voulu rapidement.

 L’établissement compte aussi recruter des bénévoles. «Il nous faudrait quelque 150 bénévoles en tout pour les différents services» dit-elle. D’ailleurs, il y en a déjà qui s’affairent à diverses tâches.